Un miroir bien indiscret - Histoires de Sexe

Un miroir bien indiscret

... pas…
— Non, Lucie, je vous en supplie, continuez… Pour tout vous dire, j’ai soixante-quatre ans et je n’ai jamais connu de femme… c’est la première fois qu’une femme bien réelle me fait cet effet…

Ces paroles sont comme un tremblement de terre dans mon corps… Il n’est donc pas que vieux garçon… Il est vierge !Comme la vie est injuste, me dis-je,un homme si gentil ! À ce moment, une petite voix dans ma tête me dit :Lucie, reprends-toi et assume !. Alors, je relève la tête et le regarde dans les yeux. Il soupire dans l’attente de ma réaction… Prenant mon courage à deux mains, et pour faire retomber une tension devenue insupportable, je lui dis :

— Vous aimez regarder mon décolleté, Monsieur Jean, non ? Ne faites pas l’innocent, j’ai tout vu dans le miroir, lui dis-je avec un petit sourire.
— Ou… oui, Lucie, je suis désolé… c’était trop tentant.

Je me relève et m’avance vers lui. Je ne suis pas grande, 1,52 m, il peut donc presque garder ses yeux plongés dans mon décolleté.

— Dégrafez lentement les boutons de ma bouse, s’il vous plaît, Monsieur Jean.
— Oh Lucie… Merci !
— Prenez tout votre temps, Monsieur Jean, comme vous le savez, après vous je ne reprends le travail qu’à 17 h.

Monsieur Jean a des gestes maladroits, il tremble, mais est toujours très doux, j’ai l’impression d’être pour lui comme une poupée de porcelaine dont il faut prendre soin…

— N’ayez pas peur, Monsieur Jean, faites-la glisser sur mes épaules, il fait très chaud dans votre salle de ...

... bain…

Monsieur Jean est comme hypnotisé, il fait glisser ma blouse le long de mes épaules et scanne de ses yeux ébahis le moindre centimètre de peau qui lui est donné de contempler.

— Très bien, maintenant, enlevez mon bas de jogging, s’il vous plaît…
— Vous êtes belle, Lucie… Même à la télé je n’ai jamais vu une aussi belle femme que vous…
— Vous êtes gentil, Monsieur Jean, mais ne dites pas de bêtises, vous leur diriez certainement la même chose à ces femmes de la télé si vous les aviez devant vous pour de vrai, non ? Occupez-vous plutôt de retirer aussi ma culotte, s’il vous plaît ?

Monsieur Jean me dévore des yeux, mais n’a aucun geste déplacé, les gens de la campagne savent certainement que tout vient à point à qui sait attendre… Et effectivement, sa patience, sa douceur et sa gentillesse sont en train de faire croître en moi la flamme du désir. Une fois libérée de ma culotte, je me retourne, passe les mains derrière ma nuque et remonte ma chevelure brune afin de dégager les broches de mon soutien-gorge. Des frissons commencent à gagner tous mes muscles et je sens mon bas ventre s’échauffer comme le jour où j’ai su que j’étais à quelques secondes de vivre ma première expérience sexuelle… Mais une voix au fond de moi me dit :Reprends le contrôle, Lucie, reprends le contrôle…

— Il me semble que je n’aie pas besoin de vous indiquer ce qu’il vous reste à faire, Monsieur Jean ?
— Non, Lucie… J’en rêve depuis longtemps…
— Je sais, Monsieur Jean, mais aujourd’hui ...