Morgan (4) - Histoires de Sexe

Morgan (4)

Nous sommes tous les trois à table et nous parlons de nos vies respectives. Julien nous explique qu’il est conseiller en voyage. À partir des desiderata de ses clients, il leur fournit clef en main le voyage de leur rêve. Maxence et moi sommes très intéressés par cette activité que nous ne connaissons pas.

Quand il apprend que je suis au chômage et sans indemnités d’ici peu, il me regarde avec un air mystérieux. Je suis sûre qu’il a une idée derrière la tête.

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Voilà trois semaines qu’il est mon amant. Trois semaines qu’il me fait jouir. Trois semaines que mes fantasmes de femme soumise se concrétisent petit à petit. Trois semaines que du lundi au vendredi, je le suce, que j’ai appris la technique des gorges profondes, que j’avale sa semence. Trois semaines que nous avons fait nos tests VIH et deux que nous n’utilisons plus de capotes. La semaine dernière, j’avais mes règles, je pensais qu’il allait en profiter pour me sodomiser, mais non, il veut me dépuceler lors d’une occasion spéciale. Il utilise cette expression « dépuceler » bien que de nombreux sex-toys aient déjà visité les lieux, mais il estime qu’une « bite ce n’est pas la même chose. »

C’est Maxence qui avait insisté pour que je l’invite pour le remercier de m’avoir aidé quand j’ai eu mon entorse. Julien a bien évidemment accepté et m’a ordonné de préparer un plat épicé.

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À l’apéritif, nous goûtons un rhum arrangé qui vient d’un petit producteur de Guadeloupe que Julien connaît bien. Sur ...

... l’insistance de mon amant, mon mari en prend 2 verres. Au moment de passer à table, il a déjà la tête qui tourne.

J’apporte les trois assiettes dans lesquelles des crevettes, arrosées d’une sauce au piment d’Espelette, trônent sur leur lit de riz. Celle de Maxence a moins de féculents pour éponger la sauce, spécialement relevée pour lui, au piment de Cayenne.

Nous nous régalons et mon mari boit beaucoup de vin pour adoucir l’incendie dans sa bouche. Après le fromage, une nouvelle fois bien arrosé avec l’insistance de mon amant, il est bien éméché. Julien propose alors d’aller chercher un armagnac pour essayer de faire digérer tout ça avant le dessert et sans attendre notre réponse, il sort de l’appartement. Je débarrasse en disputant gentiment Maxence d’avoir trop bu. Il me répond d’une voix pâteuse qu’il va très bien. Julien revient et lui sert une bonne rasade. Ils boivent en riant pendant que je finis de débarrasser et commence à faire la vaisselle, je ne veux pas être témoin de la déchéance de mon mari.

Très vite, Julien me rejoint et m’enserre la taille en m’embrassant dans le cou.

— Arrête tu es fou !

— Regarde, me dit-il en nous faisant nous retourner.

Maxence, courbé sur la table et la tête posée sur ses bras, dort comme un bienheureux. Son plan a fonctionné. Toujours dans mon dos, mon amant empoigne ma poitrine et la pétrit avec force. Je pose ma main derrière son cou et je tourne ma tête pour pouvoir l’embrasser. Nos langues se touchent, se mêlent. ...