1. Quadrifoglio


    Datte: 11/10/2021, Catégories: fh, fffh, couple, grossexe, grosseins, groscul, campagne, fsoumise, noculotte, ffontaine, entreseins, Oral fdanus, fsodo, délire, enfamille, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... nettoya et répara un réservoir d’eau de pluie qui recueillerait de nouveau toutes les gouttières de la maison pour irriguer les plantations. À eux deux, ils devinrent presque autonomes en nourriture, n’achetant que le pain, le sel et le poivre. Et chaque jour, il honorait sa petite épouse qui était devenue totalement éprise de ce sexe majestueux qui la labourait avec ardeur.
    
    Ce qui devait arriver arriva, Claudia tomba enceinte moins d’un an après leur mariage. Marco était fou de joie, d’autant que la grossesse se passait fort bien. Claudia continuait de courir la campagne, peut-être un peu moins vite et moins lestement, mais sans perdre ni sa vitalité ni son ineffable sourire. Elle était heureuse. Quand vint le jour où le bébé annonça son envie de sortir, Marco était au travail et les voisines appelèrent la vieille Gabriella, qui n’était pas sage-femme, mais presque, vu qu’elle avait fait naître les deux tiers du village. À quatre-vingts ans passés, elle donna ses ordres et prépara la future maman à sa délivrance. Oui, mais… tout ne se passa pas aussi bien que prévu. Le bébé était trop gros et, bien qu’engagé, ne pouvait pas sortir. On s’affola. Il aurait fallu un docteur, faire une épisiotomie, voire une césarienne, toutes choses que la vieille ne savait pas pratiquer. On appela le docteur du bourg le plus proche, mais il était en visite on ne savait pas trop où. Son épouse et secrétaire conseilla de transporter d’urgence la jeune femme à l’hôpital le plus proche. On ...
    ... courut chercher Marco qui prit le volant de sa petite Fiat toujours en blouse, laissant rentrer les écoliers chez eux.
    
    Soixante-dix kilomètres sur des routes de montagne, c’est long, très long, même avec les phares allumés et le klaxon bloqué. Étendue sur la banquette arrière, Claudia hurlait dans chaque virage et à chaque cahot. À l’approche de la ville, la route était meilleure et Marco ne l’entendait plus. Dents serrées et mains crispées sur le volant, il brava tous les dangers faisant donner à la petite auto toute la puissance qu’elle pouvait. À l’entrée de l’hôpital, une épaisse fumée sortait du capot, elle allait rendre l’âme. Hélas, Claudia elle aussi était à son dernier souffle qui s’envola sur un brancard dans un couloir froid et impersonnel. On ne put sauver ni la mère ni l’enfant. Marco prit un coup de massue qui le mit à genoux. Il fallut qu’on lui injecte un calmant tant il hurlait sa douleur sur la frêle dépouille de sa femme. Quand il s’éveilla le lendemain matin, il tenta de redémarrer son auto, mais il n’obtint qu’un bruit sinistre de batterie de cuisine dans une machine à laver. Alors il jeta sa blouse dans le véhicule inutile et partit à pied. Le calabrais n’atteignit le village qu’à la nuit, harassé de fatigue et dévasté de chagrin.
    
    Dans l’église, on avait organisé une veillée funèbre, et des vieilles femmes l’attendaient à sa porte. Elles voulurent l’étreindre pour lui témoigner leur compassion, il s’écroula en syncope. On le porta sur son lit et elles ...
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