1. Quadrifoglio


    Datte: 11/10/2021, Catégories: fh, fffh, couple, grossexe, grosseins, groscul, campagne, fsoumise, noculotte, ffontaine, entreseins, Oral fdanus, fsodo, délire, enfamille, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... décida un jour, après une séance en classe particulièrement réussie.
    
    — Claudia… si j’osais… vous savez, j’ai une petite voiture et l’on peut aller ailleurs… pour ne pas faire jaser… mais je voudrais bien… vous inviter à dîner.
    — Oh ! Que de précautions, Monsieur l’instituteur, plaisanta-t-elle. C’est une très bonne idée, mais c’est moi qui vous invite. Car moi je fais la cuisine ! J’ai des œufs, du pâté de lapin, de la salade, des fruits, et même du fromage de chèvre. Ça vous va ?
    
    Bien sûr que ça lui allait. Il se chargea d’apporter le vin, bouteille qu’il alla cueillir dans un vieux stock de l’épicerie. C’est fou comme un vin presque ordinaire peut parfois devenir miraculeusement bon après dix ans d’oubli. Il allait très bien avec le pâté de ses propres lapins, pas mal avec l’omelette aux œufs de ses poules, moins bien avec la « salade », ni laitue ni scarole, mais un assemblage d’herbes savamment sélectionnées dans les champs voisins, des légumes oubliés. Il prit sa revanche avec le fromage de chèvre et même avec les fruits. Claudia qui ne buvait jamais d’alcool était un peu pompette, et Marco était heureux. Il trouva la maison immense et remarquable, écouta avec dévotion la jeune femme jouer un morceau de flûte affreusement compliqué, rentra chaviré, le cœur hameçonné. Claudia estimait avoir passé une bonne soirée avec un ami, tout simplement. Il est normal, quand on travaille ensemble et qu’on s’entend bien, de partager quelques repas. Ça n’allait pas plus loin ...
    ... pour son immense naïveté.
    
    Durant des semaines, Marco se languissait de ne pas avoir le moindre signe favorable qui les rapprochât un peu plus. Il créa l’événement en préparant soigneusement un pique-nique auquel il convia la femme désirée. Elle choisit elle-même l’endroit, isolé et ombragé à souhait, animé par une petite cascade, rare dans le secteur. Ils y mirent à rafraîchir le melon et la bouteille de Bardolino rosé, ainsi que les petits pieds de la demoiselle qui mouilla le bas de sa robe. Le repas fut long, agréable, ponctué des rires de la jeune fille qui semblait fort enjouée. Mais rien ne se passait de ce que Marco espérait. Avec le courage du désespoir, il finit par lui dire :
    
    — Claudia, dites-moi ce qui se passe. Je ne vous plais vraiment pas ?
    — Tiens ? Quelle idée ! Bien sûr que si, cher Marco, sinon je ne serais pas ici avec vous.
    — Mais vous ne m’aimez pas…
    — Mais si Marco, je vous aime beaucoup, je vous assure.
    — Oui, mais vous ne m’aimez pas d’amour…
    — Pourquoi me demandez-vous cela ?
    — Parce que je suis follement amoureux de vous, c’est tout, tant pis.
    — Oh, comme c’est mignon… C’est vrai ? Quelqu’un m’aime ? Ça ne m’est pas arrivé depuis la mort de mes parents. Oh, comme j’en suis heureuse. Je suis désolée, Marco, mais on dit que les femmes ont un sixième sens, sentent ces choses-là. Eh bien moi, pas du tout. Je ne me suis aperçue de rien. Mais je trouve cela merveilleux… Et tellement romantique !
    
    L’ingénue se lova en chien de fusil entre les ...
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