1. Quadrifoglio


    Datte: 11/10/2021, Catégories: fh, fffh, couple, grossexe, grosseins, groscul, campagne, fsoumise, noculotte, ffontaine, entreseins, Oral fdanus, fsodo, délire, enfamille, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... quelques amis producteurs, et bientôt ce fut une dizaine de camions qui sillonnèrent la contrée. Bien sûr, il y eut « guéguerre » entre eux et les intermédiaires installés, quelques procès également. Mais au final, le jeune homme devint calife à la place du calife, c’est-à-dire l’un des plus gros, plus craints et plus respectés des intermédiaires de la région.
    
    Leila, un temps au poste de commerciale, restait désormais dans sa grande et belle villa, ne conduisant plus de camions, ne déplaçant plus de palettes et ne recevant plus guère d’hommages de la part de son homme d’affaires de mari. Il avait recruté une commerciale de choc, une blonde décolorée venant de Turin avec un incendie entre les fesses. Alors pour passer le temps, Leila se consacrait au ménage, à la cuisine et au jardinage, tout ce qu’elle aimait bien faire quand elle était petite dans la maison familiale.
    
    Dire qu’elle était heureuse, pas vraiment, mais elle ne se posait même pas la question. Fière, certainement, car atteindre ce niveau de vie avec ses capacités de départ, c’était inespéré. Elle arriva donc juchée sur des échasses avec un haut chignon sur le crâne, tout cela pour compenser sa petite taille, pétrie de bonnes intentions.
    
    — Comment vas-tu, mon pauvre Marco ? N’aie crainte, tu vas voir, Leila va te bichonner. Dis-moi, que veux-tu manger ce soir ? Un grand gaillard comme toi, ça doit manger.
    — Ce que tu veux… il y a des tomates, du basilic et un reste de ratatouille…
    — Mais la viande ? Tu ...
    ... as besoin de viande. Un bon bifteck, ça te dirait ? Je vais aller en acheter. Tiens, et puis je passerai au cimetière. Tu m’accompagnes ?
    — Non, je dois jardiner…
    — Fais attention au soleil, protège-toi, mets un chapeau.
    
    Elle le saoulait déjà de paroles et ça le fatiguait. Il regrettait la présence nue, fine et élégante de Regina. Il se réfugia au jardin, y fit trois bricoles et rentra faire une sieste dans la chambre fraîche. Depuis la chambre, il entendit sa belle-sœur revenir. Sur ses talons, on aurait dit un escadron de cavalerie qui martelait le goudron de la rue, puis le carrelage du couloir et de la cuisine.
    
    — C’est un comble, glapissait-elle. Les fleurs fanées étaient restées en place. Elles ne font vraiment rien, mes frangines. Comme d’habitude, c’est Leila la bonniche. Il faut que j’inspecte cette maison.
    
    Elle fila dans les étages et revint courroucée quelques instants plus tard.
    
    — C’est bien ce que je disais, elles n’ont rien fichu. Elles laissent tout à faire à cette pauvre Gabriella.
    — C’est qui, ça ?
    — Ben, c’est moi ! Leila, c’est le diminutif de Gabriella.
    — Ah OK…
    — Dès demain, je me mets au ménage. Je commencerai par le haut.
    
    Épuisante ! Tellement que dès le repas terminé, Marco se retira dans le bureau pour ne plus l’entendre jacasser. Mais même là, il l’entendait encore chantonner et parler toute seule. Elle frappa à la porte, il referma ses dossiers de dessins.
    
    — Tu veux un café ? Une tisane ?
    — Non merci.
    — Bon, alors je vais me ...
«12...293031...44»