1. Quadrifoglio


    Datte: 11/10/2021, Catégories: fh, fffh, couple, grossexe, grosseins, groscul, campagne, fsoumise, noculotte, ffontaine, entreseins, Oral fdanus, fsodo, délire, enfamille, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... … Hummmm ! Putain, la vache ! D’où tu sors ça, je n’ai jamais rien bu de tel ? C’est… plus que délicieux, c’est grandiose. Et pourtant, je dîne dans les plus grands restaurants de Naples avec des bouteilles à deux cents euros…
    — Ce sont les vignes de ton père, depuis vingt ans sans entretien ni traitements, du pur bio récolté de-ci de-là en grappillant, c’est-à-dire en ramassant les grappes à même les herbes folles.
    — Nom de Dieu ! Et qui l’a pressé ?
    — C’est moi.
    — Mais Marco, c’est de l’or ! Tu peux faire fortune avec ça, c’est inouï !
    — Et voilà, elle aussi, le fric, le fric, toujours le fric. J’ai fait ça parce que c’est le meilleur moyen de conserver le raisin, parce qu’avec Claudia nous cherchions à être les plus autonomes possible, pas pour faire du fric. Quoiqu’elle vendait un peu de notre production et de nos cueillettes au marché. Il faut toujours acheter quelques trucs, ne serait-ce que du sel ou du pain.
    — Tu vois, sois honnête. À un moment ou à un autre, il en faut bien du fric. Pour cette gazinière, cette cafetière, cette machine à laver, la lessive qu’on met dedans, l’entretien de la maison, les réparations, les taxes…
    — Oui, c’est vrai, j’admets, c’est bien pour ça que je travaille aussi. Et je ne vous reproche pas à toutes les trois d’avoir du pognon dont je ne suis pas jaloux. Tu vois, c’est lorsque Francesca est partie que j’ai découvert le pot aux roses, si l’on peut dire. Je savais que Claudia mettait l’argent qu’elle gagnait, en vendant ses ...
    ... produits au marché, dans un pot de la cuisine, celui marqué « Farine ». Et souvent, à chaque fois qu’elle avait besoin, elle piochait dedans. Mais il y avait toujours de l’argent dans ce pot, et ce n’est pas avec ce qu’elle rapportait que cette source était intarissable. Mais j’ai vu Francesca tripoter ce pot juste avant son départ. J’ai regardé, elle y avait laissé une liasse de billets. Bon, pas une somme colossale, mais cependant respectable : cinq cents euros en coupures de vingt.
    — Oui, c’est ce qu’on laissait à chaque fois qu’on passait ici, toutes les trois. Une convention entre frangines.
    — Mais tu vois, dans un sens vous preniez soin de votre sœur qui ne se préoccupait pas d’argent. Mais d’un autre côté, c’était aussi lui faire l’aumône avec pour vous, le sentiment d’avoir fait quelque chose pour elle, d’avoir fait votre BA, avec de l’argent que vous n’avez même pas gagné. Un vague relent de mépris…
    — Non, Marco, tu te trompes complètement. Souviens-toi qu’au départ Claudia vivait toute seule ici, à l’année, même en plein hiver avec parfois de la neige, c’est rare, mais ça arrive. Nous savions qu’elle avait peu de besoins, mais un peu quand même. Comme tu dis, du sel, du pain, un bout de tissu pour se faire une robe… Mais parfois aussi un imprévu, une panne, une tuile déplacée. Alors on s’est réunies toutes les quatre et on a estimé ses besoins, à environ mille cinq cents euros par an. Nous avons convenu, toutes les quatre, que nous trois laisserions cinq cents euros ...
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