Un conte de Noël - Histoires de Sexe

Un conte de Noël

... merveille.

~o~

Elle serra Lola contre son cœur.

— Nous ne serons pas seules pour Noël ! Il va falloir nous faire belles.

Valérie fit l’emplette d’une robe et de chaussures dans une boutique d’occasions ainsi que quelques cadeaux pour leurs hôtes.

Vincent se fit livrer le repas par un traiteur. Aidé de Léo, il installa et décora un sapin et une petite crèche. La soirée s’annonçait sous les meilleurs auspices.

~o~

— Vous êtes resplendissante !
— Merci. Je suis un peu intimidée : je réveillonne seule avec Lola depuis plusieurs années.

Les présents furent placés sous le sapin.

Au fil des minutes, Valérie se détendit ; le vin et les mets étaient délicieux, Vincent un hôte prévenant. La soirée se déroulait bien. Les deux petits se tenaient tranquilles, ne désirant pas troubler l’ambiance.

Vers minuit, ils ouvrirent les cadeaux : des peluches pour Lola et Léo.

Vincent ouvrit le sien, une cravate ; Valérie découvrit un parfum.

— Merci ! se dirent-ils en chœur.

Puis, un peu empotés, ils voulurent se faire la bise, hésitèrent, se cognèrent le front, ratèrent les joues. Leurs lèvres se frôlèrent, un baiser s’égara sur une bouche qui s’entrouvrit, une langue vint visiter un terrain inconnu. Les mains de l’homme se posèrent sur les épaules nues, déclenchant frissons et vertiges.

Le baiser se faisait plus fougueux, les mains plus curieuses, plus coquines.

— Attends, non…

Vincent s’arrêta, mi interloqué, mi déçu.

— Pas devant les ...

... petits.
— Tu as raison, dit-il en la soulevant et l’emportant dans la chambre.

Léo et Lola les regardèrent partir, se retenant pour ne pas hurler de joie.

— Tu crois que mon papa va mettre le petit Jésus dans la crèche ?
— Qui t’a appris cette expression ?
— Tonton Philou.
— M’étonne pas de lui. Mais je crois que s’il donne à manger à la chatte, c’est gagné.

Ils écoutèrent religieusement les soupirs venant de la pièce voisine.

— Donner à manger à la chatte ? s’enquit Léo.
— C’est mon cousin Pat qui dit ça, répondit-elle en baissant les yeux.

Nue, allongée sur le lit, Valérie se laissait embrasser les seins et le ventre, le laissait fouiller la toison douce et rousse. De son côté, elle ne restait pas inactive : elle tenait entre ses doigts un très beau dard qu’elle caressait langoureusement.

— Viens, lui dit-elle.

Il s’allongea doucement entre les jambes ouvertes, sur le ventre offert. Quand sa tige frôla les lèvres humides et gonflées, il retint sa respiration. Valérie lança son ventre à la rencontre de son amant. Ensemble, ils haletèrent lors de la tendre pénétration.

Elle gémissait en continu alors qu’il allait et venait en elle.

Ensemble ils crièrent ; elle planta ses ongles dans le dos du mâle alors qu’il s’épanchait dans son ventre.

Essoufflés, ils se picoraient de légers bisous sur les lèvres, les yeux. Ils se souriaient.

— Waouh, tu es mon plus beau cadeau de Noël !
— Merci ; tu n’es pas mal du tout non plus, dit-elle.
— Moi qui pensais ...