1. Un conte de Noël


    Datte: 04/08/2018, Catégories: fh, frousses, jardin, froid, amour, pénétratio, fdanus, conte, fantastiqu, merveilleu, Auteur: Radagast, Source: Revebebe 

    ... t’interdis de revoir ce Léo. J’ai assez d’emmerdes comme ça sans en rajouter. Quelle idée de baisser mon pantalon !

Lola s’était prudemment réfugiée dans sa chambre.

~o~

Seule, Lola réfléchissait ; avec Léo, ils avaient tenté, mais sans résultat. Pourtant, l’idée de son ami ne semblait pas mauvaise. Il méritait une autre chance, une autre approche.

Alors que Valérie continuait de rouspéter, elle prit la poudre d’escampette.

Léo lui avait décrit sa maison et comment s’y rendre à partir du parc : remonter la rue, traverser prudemment en faisant très attention aux voitures.

Dans le parc, elle prit comme repère la statue de Gédéon Tumela, le turgide inventeur du fer à défriser les poils de cul. De là, elle suivit les instructions de Léo : d’abord sortir du parc, traverser la place pleine de sapins de Nowel, longer la rivière et tourner à droite. Elle eut une hésitation : elle se mélangeait toujours les pinceaux entre la droite et la gauche. La chance lui sourit car elle reconnut le rond-point avec un globe au centre. Elle était presque arrivée ; essoufflée, mais saine et sauve.

Trop petite pour sonner, elle frappa à la porte.

— Que fais-tu là, ma jolie ? Mais… je te reconnais : tu es Lola !

Léo se précipita vers elle et l’embrassa.

— Entre, tu ne vas pas rester sur le paillasson.

Léo s’agitait autour de son amie.

— Que…
— Chut, ton idée est géniale ; nous allons l’améliorer. Je vais forcer ma maman à venir me récupérer. Faudra bien qu’ils ...
    ... discutent tous les deux.

Elle montra à Vincent un papier sur lequel était noté un numéro de téléphone.

— Le téléphone de ta maman, je suppose : 0619…

~o~

— Allô ?
— …
— Je suis celui à qui vous avez flanqué une baffe. Figurez-vous que Lola se trouve chez moi, sur mon canapé.
— …
— Mais non, je ne l’ai pas enlevée !
— …
— Je n’ai aucune idée de la façon dont elle est arrivée ici.
— …
— Oui, venez quand vous voulez, je ne bouge pas. 7 avenue Stevenson.
— …
— L’auteur écossais, oui. À tout à l’heure.

~o~

— Tu as faim, soif ? Oui ! Tiens, voilà des biscuits, des bonbons, de l’eau. Léo, montre-lui tes jouets. Ta maman va venir te récupérer bientôt ; moi, je vais prendre une douche avant qu’elle rapplique.

~o~

— C’est joli, chez toi.
— Merci.
— C’est pas tout ; comment on fait maintenant ? Telle que je la connais, elle va rappliquer dare-dare.
— Il faut le retarder ; on pique ses vêtements !

Aussitôt dit, Léo se faufila dans la salle de bain et en silence planqua les frusques de son papa.

Quelques minutes plus tard la sonnette retentit. Vincent cherchait ses vêtements, en vain.

— Merde, où est-ce qu’ils sont passés ? Ouais, j’arrive, y’a pas l’feu !

Le gars à la porte s’énervait. Il enroula autour de ses reins un drap de bain et ouvrit.

— Désolé, je ne vous attendais pas si tôt, s’excusa t-il auprès de sa visiteuse étonnée.

Léo sortit en trombe du séjour, attrapa la serviette et se sauva en courant, agitant le drap de bain ...
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