1. Un conte de Noël


    Datte: 04/08/2018, Catégories: fh, frousses, jardin, froid, amour, pénétratio, fdanus, conte, fantastiqu, merveilleu, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... déroulait autour de lui.
    
    Il se leva et commença à appeler. Une sourde inquiétude lui serrait la poitrine.
    
    — Léo, Léo…
    
    À une cinquantaine de mètres de là, assise sur un banc, Valérie, perdue dans ses pensées, se réveillait et cherchait Lisa. Elle ne voyait son bébé nulle part.
    
    Par un étonnant hasard, Vincent et Valérie se rapprochaient l’un de l’autre ; une aubaine qui profitait aux deux comploteurs.
    
    — Léo…
    — Lisa… ma chérie…
    — …
    — Vous cherchez quelqu’un ?
    — Oui : mon petit chenapan a le chic pour se planquer.
    — Il n’a pas de leçons à donner à la mienne ; c’est une spécialiste.
    
    Les deux adultes se tenaient l’un près de l’autre. Cachés derrière un buisson, Léo et Lola les regardaient s’inquiéter puis échanger quelques mots.
    
    — Tu es prête ? C’est le moment. On y va !
    
    Les deux conspirateurs déboulèrent, ne se faisant remarquer qu’au dernier moment. Lola fit mine de trébucher, s’agrippa à la ceinture du pantalon de jogging de Valérie, lequel pantalon se retrouva vite fait sur les chevilles de la jeune femme.
    
    — Lola ! Merde !
    
    Dans le même temps, Léo poussait Vincent dans le dos, le projetant dans les bras de Valérie.
    
    — Léo !
    — Lâchez-moi, sale type !
    — Mais…
    — Pervers, satyre, dépravé !
    
    Pour appuyer ses propos, elle flanqua une gifle retentissante à un Vincent éberlué.
    
    — Espèce d’hystérique ! cria-t-il en la bousculant.
    
    Empêtrée dans son pantalon, elle trébucha et se retrouva le cul dans une flaque de boue.
    
    — Ah, c’est le ...
    ... bouquet. Sale… sale connard !
    — Cinglée !
    
    Sur ces mots doux, Vincent repartit, traînant derrière lui un Léo abattu. Toute la misère du monde se lisait dans son regard.
    
    — Pardon, murmura t-il à Lola, aussi triste et abattue que lui.
    
    La jeune femme se remit debout, rajusta son pantalon et emmena Lola aussi dignement que possible. Elle avait les fesses froides et trempées.
    
    Les deux amis se regardaient, les larmes aux yeux. Ils venaient de se planter lamentablement.
    
    ~o~
    
    Pendant qu’il préparait le repas, Vincent ronchonnait.
    
    — Je ne veux plus que tu fréquentes cette Lola, tu m’as bien compris ? Cinglées, certainement cinglées toutes les deux !
    
    « Dommage,se dit-il,elle est mignonne et possède de jolie jambes ; mais cette baffe – merde, la joue me cuit encore – et puis "satyre" ! Est-ce que j’ai une tête satyre ? »
    
    Il alla voir sur un bouquin la définition de "satyre", et surtout la tête que ça avait.
    
    — Si moi je suis un satyre, toi tu es une harpie !
    
    Il continuait la discussion tout seul.
    
    — Quelle idée aussi de me bousculer… Qu’est-ce qu’il t’a pris, Léo ?
    
    Léo s’en était allé prudemment dans sa chambre.
    
    À deux kilomètres de là, dans son appartement, Valérie prenait une douche. Elle se frottait énergiquement pour ôter la boue de ses fesses et de ses jambes, mais aussi pour nettoyer cette étrange sensation : elle sentait encore le regard de ce sale type sur ses cuisses.
    
    — Hystérique… cinglée… T’en foutrai, moi, des cinglées. Obsédé ! Lola ! Je ...
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