1. Mes deux seins malgré elle


    Datte: 05/10/2021, Catégories: fh, voisins, grosseins, groscul, ffontaine, Oral préservati, pénétratio, fsodo, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... ajouté-je malgré ses signes de dénégation de la tête.
    — Non, je me disais juste que… vous êtes à Rennes le mardi et le jeudi, et je pourrais vous préparer le dîner. Et vous pourriez nous le préparer le lundi et le mercredi. Le week-end, on le ferait ensemble. Mais c’est m’imposer dans votre vie d’une façon très maladroite et très importune. À peine arrivée et déjà envahissante… Excusez-moi, c’était vraiment incongru.
    — Non, pourquoi ? Plutôt sympa au contraire. Cette semaine, je me suis senti… comment dire… soudainement esseulé alors que nous ne nous sommes vus que quelques jours quotidiennement.
    — Pareil ! J’ai vérifié quatre fois que ma sonnette fonctionnait bien, mais vous l’aviez bien réparée ; que mon portable était bien chargé, mais pas d’appel ni de message, sauf de ma sœur ! C’est bête, hein ?
    — Je ne dirais pas cela, m’arrêtant à : peut-être un peu prématuré. Vous êtes d’une compagnie fort agréable et j’ai très peur de m’attacher à nouveau. J’ai bien morflé par le passé et j’ai appris une chose : seul, je vis ma vie à ma guise, ce n’est pas le grand bonheur, mais je ne suis pas malheureux. Alors que quand on croit vivre un grand bonheur et qu’il vous claque dans les doigts, là on est vraiment malheureux. Et c’est cela que je ne voudrais plus revivre.
    — Je vous comprends, même si je n’ai jamais connu le « grand bonheur ». Juste des expériences malheureuses, mais même cela laisse un goût amer.
    — C’est juste. Alors, disons que, pour ne pas être complètement ...
    ... frustrés l’un et l’autre, si nous nous contentions de partager quelques repas de week-end, histoire d’entretenir l’amitié sans mener un ersatz de vie commune ?
    — D’accord, très bien, ça me va…
    — Mais… vous pleurez ?
    — Non, ce n’est rien… Je suis stupide avec mon enthousiasme et mes idées à la con. Je gâche la soirée.
    — Vous ne gâchez rien. Buvons un coup, deux au besoin, et l’on n’y pensera plus.
    — J’ai acheté votre whisky préféré, si vous voulez…
    — Ça, c’est rudement gentil, d’autant qu’il n’est pas donné. Merci, je veux bien. Et attaquons vite ces fruits de mer qui nous tendent les pinces.
    
    La pauvre, déçue peut-être, gênée sûrement, elle en a gros sur la patate et certainement une boule dans la gorge, car elle chipote sans réel appétit. Mais pas question pour moi de me laisser phagocyter par cette femme que je ne connais que depuis une quinzaine. Après tout, est-elle toubib ou seulement femme de service à la thalasso ? C’est peut-être une mythomane, une nymphomane chasseuse de mecs ou que sais-je encore ? Jérôme, mon garçon, sois prudent et protège ta belle petite vie peinarde.
    
    Les jours et les semaines passent assez agréablement avec des rapports apaisés. Nous nous voyons essentiellement le week-end pour des promenades alentour et des petites bouffes sympas. Quand la marée est bonne ou que le jardin donne ses premières fraises, je lui en fais profiter. J’ai passé un coup de fil à la thalasso, demandant le docteur Schwanzlutschen. On me l’a passée, j’ai reconnu sa ...
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