1. Mes deux seins malgré elle


    Datte: 05/10/2021, Catégories: fh, voisins, grosseins, groscul, ffontaine, Oral préservati, pénétratio, fsodo, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... pas assez de cou ; ou alors il lui faut changer de coiffure, privilégier les choucroutes en hauteur. Elle revient et prend note de l’index. Nous descendons au rez-de-chaussée, je lui montre les placards où sont planqués les compteurs d’électricité et de gaz. Tout est ouvert, tout est noté, nous remontons. Faisant fi de la bienséance qui veut que l’homme passe devant dans un escalier, héritage de l’époque des larges robes à cerceaux, elle me précède. Et le cerceau, elle le porte naturellement. Nom de Zeus, ces cannes et ce cul ! Fa-bu-leux !
    
    — Dites, il est midi, rien ne fonctionne encore chez vous et rien n’est déballé. Ça vous dirait de partager ma pitance ? Ce ne sera pas un repas de bienvenue dans l’immeuble, juste un dépannage.
    — C’est vraiment sympathique de votre part, mais j’ai déjà usé de votre temps et de votre sollicitude, je ne veux pas abuser.
    — Ah le temps ! Nous l’aurons totalement quand nous serons morts. Allez, un petit moment de sérénité dans la folie du déménagement vous fera le plus grand bien. Abusez de votre nouveau voisin, ça le changera de déjeuner devant les désinformations sur le monde. Mais je vous préviens, c’est rustique aujourd’hui. J’ai rapporté des petites bonnottes du jardin ce matin pour aller avec un bocal de confit.
    — Des quoi ?
    — Des bonnottes, les petites patates de Noirmoutier. Elles poussent pas mal ici.
    — Ah ? Euh… La « benête », c’est moi, je ne connais pas.
    — Allez, venez, je vais vous les présenter.
    
    Elle me suit dans ...
    ... la cuisine et reste scotchée devant la fenêtre, admirant la mer et l’archipel de Chausey. Je lave une douzaine de petites patates avant de les faire sauter en cocotte avec la graisse du confit.
    
    — J’en profite pour me présenter, Jérôme Rezzin. Et ma glace préférée c’est le rhum-raisin, je sais ! Elle n’existait pas quand je suis né et mes parents ne se doutaient pas que je me ferais chambrer au lycée avec ça.
    — Pas mieux à votre service : Clotilde Schwanzlutschen.
    — À vos souhaits !
    — Ha ha ! Merci. Clotide, c’est déjà rock’n’roll, mais Schwanzlutschen… Vous ne parlez pas allemand ?
    — Non, ou très peu. J’en ai fait trois ans au collège, mais j’ai tout oublié.
    — Eh bien, tant mieux.
    — Mais je chercherai sur Internet. Et c’est votre appartement de vacances, une résidence secondaire ?
    — Pas du tout, je vais travailler ici et je m’y installe à temps plein.
    — Ah oui ? Et dans quoi, si je ne suis pas indiscret ?
    — Je suis la nouvelle toubib de la thalasso, en bas.
    — Ah, c’est bien, ça ! Enchanté, Docteure.
    — Et vous ? Vous faites quoi ?
    — Pas grand-chose. Prof de socio à la fac de Rennes. « Enseignant-chercheur » comme ils disent. Mais j’enseigne peu et je ne cherche rien, de peur de trouver, certainement. Ça ne me prend que quelques soirées et deux journées par semaine, une trentaine de semaines par an, mais ça me permet de vivre bien, d’aller à la pêche et de cultiver mon jardin.
    — Hé hé, un peu comme moi. Sauf que je travaille trente-cinq heures et quarante-sept ...
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