1. Méprise


    Datte: 02/10/2021, Catégories: fh, Collègues / Travail jalousie, caresses, pénétratio, rencontre, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... l’air.
    
    Justement, cette explication, je viens de l’avoir avec ma femme, parce que je n’aime pas reporter à demain ce que je peux faire le jour même. Assez agacée et accablée d’avoir été démasquée de la sorte, ma femme demande :
    
    — On fait quoi ?
    — Je te propose de divorcer à l’amiable, sans faire d’esclandre.
    — T’as une maîtresse, c’est ça ?
    
    Je hausse le ton :
    
    — Pas du tout ! Je peux t’affirmer sans complexe que je ne t’ai JAMAIS trompée, même avant notre mariage !
    
    Devant ma réponse ferme, elle se radoucit, sachant que je dis vrai et qu’elle ne trouvera pas de faille de ce côté-là. Au pire, j’ai gentiment marivaudé, mais aux dernières nouvelles, ce n’est pas puni, ni par la loi ni par les bonnes mœurs. Soudain, elle plisse des yeux :
    
    — Pourquoi maintenant ? Ce n’est quand même pas cette femme dans Auchan qui…
    — Tu as visé juste.
    — Attends, je défendais mon bien !
    
    Son bien ? Je suis son bien ? J’apprécie cette répartie :
    
    — Ton bien… ton bien… Je suis ton mari, Valérie ! Pas une maison ou une voiture ! Non, ce n’est pas ta jalousie… C’est le fait que tu n’aies jamais été aussi tendre que cette femme. C’est quand la dernière fois que tu m’as dit un mot gentil ou que tu as eu un petit geste affectueux ?
    — Mais, on a passé l’âge !
    — Tu ne sembles pas avoir passé l’âge avec tes jeunots…
    — Ce… c’est pas pareil !
    
    Je soupire :
    
    — Avoue que, toi et moi, nous sommes ensemble plutôt par habitude que par amour ou réelle conviction !
    — Mais je ne veux ...
    ... pas divorcer !
    — Ne m’oblige pas à utiliser ces photos…
    
    Elle se crispe :
    
    — C’est une menace ?
    — C’est un conseil.
    — Pourquoi divorcer alors que ça se passe quand même bien entre nous ?
    — Ça se passe bien ? T’as vu ça où ? Tu me négliges depuis des années, et pendant ce temps, tu couvres de cadeaux tes satanés gigolos ! Et moi, rien, niet, nada !!
    
    Étonnée par ma réplique, elle ouvre de grands yeux :
    
    — Tu… tu es jaloux ?
    
    Je hausse le ton :
    
    — Oui, je suis jaloux ! Je n’ai même pas droit au dixième, au vingtième de l’affection que tu donnes à ces crétins d’étudiants qui profitent de toi. Je suis quand même ton mari, merde !
    — Ah… je…
    — Tu comprendras que je l’ai mauvaise. Alors j’ai bien réfléchi. Il vaut mieux qu’on se sépare, qu’on ailler refaire notre vie chacun de son côté, plutôt que de continuer à se côtoyer et de finir par se détester.
    — Et si on recommençait à zéro, toi et moi ?
    
    Je lui réponds avec un pauvre sourire :
    
    — Regarde-toi, Valérie, tu n’y crois pas toi-même.
    
    Elle me regarde fixement quelques secondes, sans rien répondre. Puis elle baisse la tête en poussant un long soupir.
    
    Quelques jours plus tard, elle est d’accord pour que nous nous séparions sans cri et sans heurt. De ce fait, elle signe les papiers, à condition que personne ne sache pour ses « loisirs » et que tout se passe sans esclandre.Alea jacta est…
    
    Le lendemain de la signature, à peine arrivé au bureau, je convoque Anita dans mon bureau, officiellement pour parler ...
«12...567...14»