1. Maison d'arrêt (2)


    Datte: 02/10/2021, Catégories: Transexuels Auteur: TALON1314, Source: Xstory

    ... robe, des escarpins... Mais qu’est-ce que c’était que ce cirque ?
    
    J’étais décidément long à comprendre. Mon protecteur voulait que je sois sa "femme", j’allais évidemment devoir me travestir.
    
    En attendant d’en avoir confirmation, je déballais les affaires du sac : un rasoir électrique, des bandes de cires, du rouge à lèvres, du mascara, du fond de teint, du vernis à ongles, des pinceaux et encore tout un tas de choses non identifiées.
    
    Je pris les bandelettes entre les mains. Bon, quand il faut y aller, faut y aller. Je suivis la notice et entrepris de m’épiler les jambes. J’étais fort heureusement très peu poilu et la tâche ne fut ni trop longue, ni trop douloureuse. En caressant ma peau lisse, je sentis une petite décharge électrique dans mon bas-ventre. "Décidément, la petite voix a bien raison, je suis bien une petite salope."
    
    Satisfait du résultat, j’observais maintenant mon visage dans le petit miroir métallique qui se trouvait également dans le sac. Paulo avait effectivement raison, la nature avait vraiment favorisé mon côté féminin. Mes joues et mon cou ne comportaient que quelques petits poils blonds très fins. D’ailleurs, je ne m’étais jamais rasé. Je me dis que ce ne serait peut-être pas une bonne idée que je le fasse, et je décidais de m’attaquer aux poils un à un avec la pince à épiler. Cela me prit une heure pour tous les arracher, mais au moins, je serais tranquille pour un moment. J’appliquais une crème apaisante sur mon visage après avoir ...
    ... terminé mon épilation. Il me restait les aisselles, la poitrine et le pubis. Je pris de nouveau mon courage à deux mains et enlevais les quelques poils que j’avais sur le torse avec la cire. Je remerciais le ciel de m’avoir donné un corps aussi peu viril. Par contre, pour les aisselles et le pubis, je ne me sentais pas le courage d’en faire autant.
    
    — Le rasoir ira très bien, me dis-je.
    
    En quelques minutes, je coupais les poils le plus courts possible avec la partie "tondeuse" de l’appareil. Je n’eus qu’à peaufiner le travail avec la partie rasoir.
    
    Je me regardais dans le miroir. Ma peau était aussi lisse que celle d’un bébé.
    
    Alors que je m’admirais telle une jeune fille, j’entendis la sirène retentir. C’était l’heure du repas. Déjà! Je n’avais pas vu le temps passer. Je me rhabillais en vitesse et sortis de ma cellule pour me rendre à la cantine.
    
    Pour la première fois depuis mon arrestation, je me sentais bien.
    
    Je ne sais pour quelle raison, mais je ne vis pas mon "homme" ce midi-là. J’étais un peu déçu, mais au fond, c’était peut-être mieux ainsi. Je voulais lui en mettre plein la vue. Il valait mieux qu’il me voit seulement quand j’aurais fini de me transformer. N’est-il pas de coutume qu’un mari ne voit pas son épouse avant le mariage ?
    
    Par contre, je vis Paulo. Il me dit qu’il avait trouvé de quoi faire de moi une jolie petite femme, et qu’il m’apporterait tout en début d’après-midi pour faire l’essayage.
    
    Je regagnai ma cellule dès la fin du repas. Peu ...
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