1. Aphasie


    Datte: 30/09/2021, Catégories: fh, fplusag, couple, médical, Collègues / Travail amour, pénétratio, fsodo, init, initiatiq, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... trois coups bien puissants et je crache, bien au fond d’elle, une fois, deux fois, trois fois, et une petite quatrième plus timide. Des éclairs ont remplacé les étoiles, mon sang fait du tam-tam dans mes tempes. L’espace d’un instant, je revis le moment où l’autre andouille me demandait comment je m’appelle avec une torche dans les yeux. Eh bien je n’en sais plus rien, ni où je suis. Le paradis ce doit être ça : être trempé de sueur et souffler comme des athlètes après un marathon en ignorant tout du reste du monde. Putain ce que c’est bon ! Et en plus ça y est, je ne suis plus puceau. Il était temps, l’entrée du séminaire s’approchait à grand pas. Mireille reste sur moi, encore crispée, râlant doucement. Je suis toujours en elle, je sens des choses couler sur mes cuisses. Pendant de longues minutes, elle a encore des spasmes et des contractions qui déclenchent les miens, les miens déclenchent les siens et ainsi de suite. Nous revenons progressivement à la réalité sans en avoir envie. Soudain elle se redresse :
    
    — Oh pardon, je t’étouffe, je te fais mal ?
    — Pas du tout, tu es si légère, je te sens à peine…
    — Non, j’suis une grosse moche ! Par contre toi, je te sens bien encore. Jamais tu dégonfles ?
    — Eh ! cinq ans, ou soixante mois, ou deux cent soixante semaines de désir à rattraper. En plus, je ne savais même pas exactement de quoi il s’agissait…
    — C’est vrai, c’était ta première fois. Bon sang ! Qui m’aurait dit que je prendrais la virginité d’un petit jeune à ...
    ... trente-trois ans ? C’est merveilleux mon chéri. Tu permets que je t’appelle « mon chéri » ?
    — Tout ce que tu veux mon amour. Tu es la femme de ma vie.
    — Hum… Comme c’est bon… Allez, à la douche ! On devait faire quelque chose aujourd’hui ?
    — Je ne sais pas, je ne sais plus, des courses sûrement, une balade en bords de Seine peut-être…
    — Eh bien je crois que ça attendra.
    
    La douche est en soi un moment fabuleux. Elle me savonne, je la savonne, je profite de tous les volumes de son corps de rêve avec volupté, elle nettoie avec application mon sexe puis me tend ses fesses, les mains à plat sur la paroi. Je la prends à nouveau avec autant de ferveur. Tout le week-end se passe ainsi, à l’exception de nos besoins élémentaires. Nous grignotons ce que nous trouvons dans les placards, nous buvons pas mal, normal, il faut arroser cela. Le lundi matin, je suis épuisé, les jambes en coton, le teint pâle et le tour des yeux bruni.
    
    — Vous êtes malade, Monsieur Jérôme ? me demande-t-on.
    — Un peu fatigué, petite grippette peut-être…
    
    Durant la semaine, Mireille est moins disponible, souvent épuisée, moralement surtout. Je respecte cette légitime fatigue, sauf quand elle me dit :
    
    — Je n’en peux plus, je suis énervée, fais-moi l’amour, ça va me détendre…
    
    Alors je lui fais l’amour, elle ne participe guère et se laisse faire, puis elle s’endort comme une souche. En revanche, les week-ends sont des moments de folie furieuse et amoureuse. Tout est prétexte à nous jeter l’un sur ...
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