1. Aphasie


    Datte: 30/09/2021, Catégories: fh, fplusag, couple, médical, Collègues / Travail amour, pénétratio, fsodo, init, initiatiq, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... trouver des cuirs, des papiers de qualité ou originaux, faire des salons ou des présentations, négocier de nouveaux marchés. Mais je prends le train ou l’avion. Je rencontre beaucoup de gens, beaucoup de femmes, j’ai également deux secrétaires. Cependant j’agis en homme marié, marié et fidèle, car ma vie est toute entière tournée vers le bonheur à domicile. Cinq ans que Mireille et moi cohabitons. Elle non plus ne semble absolument pas chercher à partir, à rompre notre harmonie, à fréquenter d’autres hommes. Pour l’essentiel du temps, elle aussi travaille. Je me dis qu’au bout de cinq ans, c’est fini. Nous allons rester ainsi comme colocataires ou comme frère et sœur…
    
    Cela arrive au moment où on ne s’y attend pas, sans préméditation, un accident en quelque sorte. Un samedi matin, le siphon de la douche de sa salle de bains, à l’étage, est bouché. Elle descend donc dans le plus grand silence, pieds nus, en pensant que je dors encore, pour utiliser ma douche. Je me lève, la tête encore embrumée de sommeil. J’ai bien entendu de l’eau couler, mais je pensais que c’était à l’étage, et j’entre nu dans la salle de bains. Mireille sort juste de la douche. Surprise partagée, à poil face à face. Bon sang quelle beauté ! Pour la première fois depuis cinq ans, je la vois dans le plus simple appareil, ses seins fantastiques, ses hanches ovales, ses cuisses fuselées… La perfection faite femme, à mon goût du moins.
    
    Ma mâchoire tombe et tout aussi instantanément mon sexe se redresse. ...
    ... Nous nous ressaisissons en même temps et tendons la main simultanément vers la plus proche serviette pour voiler notre pudeur, ce qui ne fit qu’établir un lien supplémentaire entre nous. Éclats de rire, un peu gêné tout de même. Je lui laisse la serviette et reste avec mon pénis dressé qu’aucune pensée ne parvient à maîtriser.
    
    — Dois-je considérer cela comme un hommage ? Demande-t-elle, les yeux sur la « chose ».
    — Désolé, rougis-je, je ne savais pas que tu étais là…
    — Je n’imaginais pas te faire autant d’effet, après tout ce temps de vie commune, ajoute-t-elle en s’approchant. J’avais fini par croire que je ne te plaisais pas, ou que tu n’aimais pas les femmes.
    — Moi ? Mais si… Non… Enfin je veux dire… Je t’ai toujours trouvée la plus… J’avais peur de… (je suis vraiment dans la merde là… Au secours !).
    — Tu as raison, je suis trop vieille pour toi, dommage.
    — Non ! Mireille, non ! Ne dis pas ça. Tu es la plus merveilleuse des femmes (ça y est, je me débloque). Je suis amoureux de toi depuis toujours, depuis la première fois que je t’ai vue, là, voilà.
    — Pourquoi n’en as-tu rien dit ?
    — J’avais peur de te choquer, de casser notre amitié, une peur terrible que tu partes…
    — Eh bien, on en a perdu du temps !
    
    Elle s’approche de moi, laisse tomber la serviette, se colle à moi et nous entamons le plus long baiser de l’histoire, ou pas loin. C’est le manque d’oxygène qui nous contraint d’arrêter, mais juste le temps d’une aspiration et c’est reparti. Je caresse son dos, ...
«12...222324...28»