Soumis par le père de ma copine. (1)
Datte: 03/08/2018,
Catégories:
Gay
Auteur: Arouse, Source: Xstory
C’était un doux euphémisme que d’affirmer que je redoutais de rencontrer mon futur beau-père.
Le personnage m’avait été décrit par ma copine comme un homme autoritaire, inflexible et austère.
Après des années de relation, et passé mes trente ans, celle qui partageait ma vie estima que j’étais apte à le rencontrer.
C’est donc dans sa villa du sud qu’il avait été convenu de procéder à la rencontre lors de nos vacances.
En dépit du fait qu’on m’attribue une certaine bonhomie et jovialité, je fais preuve d’une certaine timidité, et ce surtout quand il s’agit de faire bonne impression.
J’en savais peu sur mon beau-père, hormis qu’il occupait un poste à responsabilité complexe, que ma copine n’avait jamais été en mesure de me détailler correctement.
Nous venions d’arriver face à un immense portail en métal noir ouvragé et je tentais de masquer le fait que mes jambes jouaient des castagnettes.
Les battants de la porte s’ouvrirent, laissant apparaître une fastueuse demeure avec en devanture le maître des lieux.
Se tenait face à moi, un quinquagénaire, excessivement élancé, me dépassant probablement d’une tête, voire plus, se tenant immobile avec droiture.
Alors que je m’approchais, déglutissant mentalement, je pus détailler son visage.
Son front était barré de rides voyantes, fruits de son âge ou d’une vie de labeur stressante, et ses bajoues commençaient également à perdre en hauteur sans pour autant s’affaisser.
Il possédait d’abondants cheveux ...
... grisonnants, tirant sur un blanc mat, qui trahissaient son âge. Hormis ce point, il semblait plutôt en forme, même athlétique.
De là où j’étais, je pouvais déjà discerner des yeux clairs exultants d’ardeur.
Alors que j’arrivais à son niveau, il resta impassible, le regard braqué sur moi. Je tendis une main, me présentant aussi humblement que possible : - Mathias.
Ma main resta en l’air un instant, une durée qui me parut interminable, avant qu’il ne se décide à la saisir en me répondant :
— Vous pouvez m’appeler Philippe.
Outre sa voix grave et chaude, c’est le ton employé qui me scotcha.
Je n’avais aucune peine à croire que c’était là une sorte de privilège qui m’était donnée. En tout cas de son point de vue.
Il y avait fort à parier que cet homme avait l’habitude d’être écouté. Et obéi.
Je jalousai quelque peu ce type de leader naturel, étant moi-même bien incapable de faire preuve d’autant d’autoritarisme.
Après une poignée de main ferme, Philippe embrassa sa fille sur les joues et nous fit le tour du propriétaire.
Sa “villa” était un palace. Plusieurs chambres princières, des jardins dégorgeant de plantes exotiques, des douches à l’italienne en roche noire et tant d’autres merveilles qui me laissaient bouche bée.
Un vrai coin de paradis.
Cependant, plus que l’opulence de la maison, j’étais fasciné par notre guide, écoutant religieusement ses indications.
Il me fixa à plusieurs reprises dans les yeux jusqu’à ce que je finisse par détourner ...