L'anneau d'Annwenn - Histoires de Sexe

L'anneau d'Annwenn

... Ghislaine !
— Ah oui, c’est vrai, je suis passée ce matin.
— Alors, ce gâteau ?
— Il est parfait, tu vas aimer.
— Tiens, accepte ces quelques fleurs !
— Merci voisin, tu es un chou.
— Et toi, une rose ?
— Coquin, va ! Entre, installe-toi au salon, je te rejoins. Thé ou café ?
— Thé, vert si possible.
— Parfait, moi aussi.

J’entrai et m’installai au salon en m’asseyant dans le canapé.

Je n’avais pas fait attention à l’apparence de Ghislaine, elle était vêtue simplement, avec un chemisier et un pantalon, cela lui avait très bien.

— Ton gâteau est délicieux, Ghislaine
— Merci, voisin. Alors, que deviens-tu ?
— Je m’installe dans ma nouvelle vie. Je viens seulement de ranger les vêtements de Tiphaine.
— Tiphaine ?
— Oui, ma femme décédée.
— Ah oui, excuse-moi.
— Ce n’est rien…
— Et que vas-tu en faire ?
— … Euh, je ne sais pas, à vrai dire !
— Tu pourrais les donner ?
— Peut-être… Je peux aller aux toilettes ?
— Oui, bien sûr, les w.c. sont dans la salle de bain.

Je me levai et me dirigeai vers la pièce que Ghislaine m’avait indiquée. Entrant dans la salle de bain, je remarquai un panier à linge sale. Il contenait des vêtements à laver dont des sous-vêtements. J’eus une idée. Je me déshabillai rapidement et totalement, j’avais l’anneau sur moi. Je passai une culotte et un soutien-gorge de Ghislaine. Ce fut assez rapide et je pus me voir devant le miroir de la salle de bain me métamorphoser en Ghislaine, sauf le visage. Cela marchait ! Je quittai ...

... vite ses vêtements que je remis dans le panier, me rhabillai et tirai la chasse d’eau.

Je revins guilleret vers le salon.

— Excuse-moi, j’ai été un peu long ! (J’avais failli dire longue !)
— Tu t’es refait une beauté, voisin !
— On peut dire ça. (Si elle savait…). Je reprendrais bien un bout de gâteau.
— Ah, il te plaît ! Tant mieux. Je te réinviterai.
— Avec plaisir, voisine !
— Tu vois, toi aussi, tu t’y mets !

J’hésitai un peu avant de reprendre :

— Dis-moi, Ghislaine, crois-tu au surnaturel, à la magie ?
— Non, pourquoi ?
— Pour rien…
— Ah bon !
— Non, juste une impression étrange, mais c’est peut-être mon imagination qui me joue des tours.
— OK…
— Merci pour le gâteau en tous cas. Allez, je vais rentrer.
— Tu ne veux pas rester un peu ?
— Non, j’ai des trucs à faire, une lessive…
— Ah, moi aussi !
— Bon alors, bonne lessive !
— Bonne lessive à toi aussi, voisin.
— Au revoir, voisine.

Nous nous fîmes la bise sur le pas de sa porte. Je me demandai si Ghislaine me draguait, en tout cas son attitude me plaisait.

Je rentrai à la maison et me changeai pour redevenir Tiphaine. Avant de me coucher, je mis une chemise de nuit de Tiphaine et passai une bonne nuit.

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Je palpai mon corps le matin en me réveillant : quel bonheur d’avoir des seins ! Je passai quelques minutes à les caresser avec grand plaisir. Ce dernier se manifesta aussi dans mon sexe féminin que je sentis s’humidifier progressivement et fourmiller un peu. Je commençai ...