L'anneau d'Annwenn - Histoires de Sexe

L'anneau d'Annwenn

... hommes…
— Qui sait ?
— Cela donne des idées : poitrine de blanche, bite de black…

Nous reprîmes nos embrassades. Ghislaine vint me faire une fellation et j’eus envie de m’abandonner sous ses caresses. Je jouis rapidement dans sa bouche. Elle se releva vite pour venir m’embrasser et partager mon sperme.

Ghislaine eut droit à sa première pénétration par une vraie bite une demi-heure plus tard. Elle apprécia beaucoup et moi aussi. Je la possédai dans diverses positions et je dois dire qu’avoir le haut en femme pour la prendre en missionnaire fut très agréable, seins contre seins, jambes gainées contre jambes gainées.

Après que nous avions joui, elle mit dans le creux de l’oreille :

— Si on m’avait dit que mon premier homme serait une shemale !
— C’est malin, lui répondis-je.

Nous passâmes, bien sûr, la nuit ensemble et elle eut droit à une sodomie matinale.

%%%%%%%%

Nous vivions désormais en couple, toujours avec deux maisons cependant. Nos ébats étaient torrides. Nous rattrapions le temps perdu de nos vies.

Le temps des vacances arriva et nous décidâmes que je partirai en femme pour celles-ci. Je fis ma réservation d’hôtel un soir :

— Allo, hôtel du Roi Arthur, j’écoute.
— Bonjour, Madame, je souhaiterais réserver une chambre pour la première quinzaine d’août, du 1er au 10.
— Oui, vous serez deux personnes ? J’ai une très belle chambre spacieuse avec vue sur la forêt. Grand lit double à 100 euros la nuit.
— Très bien
— M. et Mme… ?
— Non, Mme ...

... et Mme [X] et [Y].
— … Très bien, j’attends votre confirmation par mail.
— Merci, au revoir.

La route fut un peu longue, mais nous fûmes contentes d’arriver le soir même. L’hôtel était splendide et la chambre conforme à sa description. La réceptionniste était charmante.

Nous avions étudié les sites à visiter en forêt de Brocéliande : château de Trécesson, Val sans retour, Jardin aux moines, Miroir aux fées, Fontaine de Barenton, Forges de Paimpont, Tombeau de Merlin, pour n’en citer que quelques-uns.

En bonnes amatrices de littérature de ce mythe, nous allâmes aussi au centre de l’imaginaire arthurien.

C’étaient des vacances formidables, nous marchâmes beaucoup, même si la voiture se révéla fort utile pour aller d’un site à l’autre.

Un après-midi que nous étions au bord du Miroir aux Fées (nous avions emmené un pique-nique), nous nous endormîmes après avoir fait l’amour pour le dessert. Nous ne le savions pas, mais nous étions observées…

En effet, dans l’ombre, deux gnomes chuchotaient :

— Tiens, encore deux humaines venues se faire des câlins au bord du Miroir !
— Rien de spécial, c’est assez habituel, non ?
— Attends, je sens de la magie qui rayonne autour d’elles.
— Maintenant que tu le dis, je le sens aussi.
— L’anneau d’Annwenn est là ! L’une d’elles le porte.
— Oui, c’est bien lui !
— Cela fait plaisir de voir que quelqu’un le porte !
— Oui, depuis la mort d’Annwenn, personne ne savait ce qu’il était devenu.
— Rentrons au village prévenir ...