Ardente Afrique
Datte: 23/09/2021,
Catégories:
couleurs,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
initiatiq,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... en amont qui nous regardent l’air intéressé. Faty et ses copines me houspillent. Elles me disent que les crocodiles ne sont présents que bien plus bas dans la rivière. Je finis par ôter mon short et mon chemisier. Les filles me regardent, interloquées. Visiblement, mes dessous les interpellent. Elles sortent de l’eau et viennent les toucher. Ce n’est pourtant qu’un ensemble coordonné blanc très classique. Lorsque je les ôte, elles se les passent de main en main, posent les bonnets sur leur poitrine, étirent l’élastique du shorty, examinent l’agrafe de mon soutien-gorge. Visiblement, elles ne sont pas habituées à la lingerie occidentale !
L’autre sujet d’attraction est ma toison blonde, en forme de ticket de métro, que j’ai soigneusement taillée avant mon départ. Les leurs sont noires, touffues, foisonnantes. L’une d’elles, plus intrépide, va jusqu’à esquiver une rapide caresse. Je leur échappe en me jetant dans l’eau. Sa température est un peu fraîche, mais supportable. Le fond est sableux, j’avance jusqu’à ne plus avoir pied et fais quelques brasses. Me retournant, je constate que le groupe de jeunes hommes est descendu des rochers. À leur tour, ils palpent mes dessous avec une gourmandise manifeste et échangent des commentaires que je devine grivois. Je me fais toute petite dans l’eau, sous les rires des filles qui m’entourent. Au bout d’un moment, Faty, qui a deviné mon agacement, sort de l’onde et fait fuir les garçons en les houspillant. Je suis ici depuis quelques ...
... heures et j’ai déjà marqué le village avec ma lingerie !
En rentrant, j’explique à ma nouvelle amie que, dans un premier temps, je veux comprendre comment les gens, et en particulièrement les femmes, vivent. Devant un plat de manioc, dans ma case, elle me raconte. La polygamie est répandue dans le village. Chaque homme vend beaucoup de bétail, ou de produits agricoles, pour s’acheter une épouse. Les pères qui ont des filles nubiles les soignent pour mieux pouvoir en tirer bénéfice. Si un homme est trop pauvre, il ne peut avoir ni bétail ni épouse ; en général, il part travailler à la mine de diamants. Là-bas, il gagne une misère sauf s’il découvre une pierre. Il reçoit alors une prime et peut améliorer un peu son ordinaire. Les plus malins cachent leur découverte, en tirent une petite fortune en la revendant au marché noir et reviennent s’installer au village. C’est dangereux, car la police fait des contrôles sévères. Mais Faty me dit connaître deux hommes au village qui ont réussi à devenir riches ainsi et ont chacun trois femmes.
Lorsque je demande à Faty si la jeune fille doit se marier vierge, elle éclate de rire :
— Bien sûr que non ! Il faut avoir au moins seize ans pour se marier, et les filles ici ont leur puberté vers onze ans. Ce qu’elles doivent à tout prix éviter, c’est d’avoir un enfant, car aucun homme n’accepterait de nourrir une bouche inutile. Évidemment, les accidents sont fréquents. Les filles qui le peuvent vont alors voir Maya, la femme du sorcier. ...