1. L'orée du bois


    Datte: 01/08/2018, Catégories: hh, grp, inconnu, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral hsodo, Auteur: Francalli, Source: Revebebe

    ... révèle des biceps tatoués.
    
    Dans un râle, Jean jouit, je perçois son déferlement, malgré moi me retrouve à nouveau au bord du plaisir, alors que son corps se fait plus lourd sur moi.
    
    Jean approche son visage de mon oreille.
    
    — Ne t’inquiète pas, il cherche la même chose que nous…
    
    Je comprends que Jean a vu l’homme approcher, peut-être bien avant moi, et a décidé de l’ignorer.
    
    Jean se retire, attentif au préservatif.
    
    Je pense à toute allure, à la situation, au tableau que nous venons d’offrir. Mon désir est toujours là – à aucun moment je n’ai perdu mon érection, malgré la gêne d’être observé. Mais je n’ai pas joui.
    
    Jean se rajuste, regardant l’homme aux tatouages.
    
    Je ne bouge pas. Moi aussi, j’ai les yeux fixés sur l’homme devant moi. Nos yeux se croisent, pour la première fois, il y lit ma supplique, comprends.
    
    Lorsqu’il commence à descendre dans le creux, je ferme les yeux, mais ne bouge toujours pas.
    
    Je rouvre les yeux et le voit enfiler un préservatif.
    
    Il vient derrière moi, pose une main ferme sur mon dos, un geste de possession, et d’un seul mouvement me pénètre.
    
    Son rythme est plus sec, ses poussées plus violentes que celles de Jean.
    
    Son membre meurtrit, dilate mes reins, avant qu’à nouveau le plaisir ne revienne, ne se fonde à la douleur. Ce n’est plus Jean, c’est une autre sueur qui se mêle à la mienne, une autre chair qui s’enfonce violemment dans la mienne, propageant des frissons, des ondes traversant mon corps entier.
    
    Je ...
    ... n’ai plus d’existence, je ne suis plus qu’un réceptacle de chair et de plaisir, sans une pensée pour Jean, qui est debout à côté de nous, maintenant spectateur. À ce stade, il pourrait aussi bien venir d’autres voyeurs, je n’en aurais que vaguement conscience.
    
    Quelques secondes plus tard, je jouis, aspergeant les feuilles, loin devant moi, longuement, les spasmes ne voulant pas finir, soulignant la sensation omniprésente du membre dur que mes pulsations entourent et honorent.
    
    Puis c’est son tour, un bref soubresaut, une sorte de gémissement, une palpitation qui se mêle à la mienne, finissante, avant qu’il ne s’immobilise, ne redevienne lentement inerte, et que mon corps le rejette lentement, comme à regret.
    
    Il retire son préservatif qu’il enfouit dans un sac en plastique, dans sa poche, remonte son short et part sans un mot. Je ne connaîtrai jamais rien d’autre de lui, sa voix ou son prénom. Brièvement, je pense que compte tenu ce que je viens d’offrir, et d’obtenir de lui, c’est aussi bien.
    
    C’est à mon tour de me relever, de me rajuster. Mon corps se rappelle à moi, raidi, endolori, ma chemise colle à mon dos en sueur. Je suis aussi terriblement embarrassé, rouge… Je garde la tête baissée, ne voulant pas croiser les yeux de Jean.
    
    Nous revenons en silence vers la voiture.
    
    Juste avant d’arriver au parking du restaurant où se trouve ma propre voiture, Jean reprend la parole pour la première fois depuis un long moment.
    
    — Dis donc, pour quelqu’un qui voulait ...