1. L'orée du bois


    Datte: 01/08/2018, Catégories: hh, grp, inconnu, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral hsodo, Auteur: Francalli, Source: Revebebe

    ... devant lui, mais il y a toujours mon pantalon… Je le dégrafe, d’un seul geste le descend avec mon slip à mes chevilles.
    
    À genoux, la peau nue contre les feuilles, j’enfile avec soin le préservatif, avant de le prendre dans ma bouche.
    
    Le préservatif dilue les sensations, peut-être plus pour moi. De son membre, je détaille le volume, la forme, les contours, sans en connaître le goût. Je m’applique, accentuant autant que possible la pression de mes lèvres et de ma langue pour transmettre la sensation à travers le latex. Jean gémit… Je n’ai pas trop oublié les leçons du professeur, pourtant bien lointaines.
    
    Comme autrefois, je me sens un peu détaché de l’acte, conscient de l’environnement, des fougères qui bruissent, de la sensation de l’air frais sur ma peau nue.
    
    Jean commence à haleter, son plaisir monte, son membre tendu est infiniment dur… Je suis incomplet sans lui, je le veux.
    
    Je me relève, lui tourne le dos, puis me penche, mes mains à plat dans les feuilles. Je suis conscient d’offrir une image animale, obscène, mai j’ai une érection à en faire mal. Jean s’approche, le premier contact sur ma peau m’arrache un frisson, un délice.
    
    Il me lubrifie, ses doigts, le gel froid, exacerbant mon désir. Sous l’effet de la sensation, l’image animale de mon corps offert, dans ce lieu si mal abrité, commence à s’atténuer, reflue dans un coin de ma conscience, l’anticipation, l’envie rejettent tout le reste.
    
    Jean se guide de sa main, presse, puis me pénètre, un ...
    ... flash de douleur, le glissement, l’envahissement, le contact de sa peau atteignant la mienne.
    
    Je tremble, lui demande d’attendre, il me faut l’accepter, j’y parviens, la douleur s’atténue rapidement, une sérénité m’envahit, la plénitude, ça y est, je suis à lui, enfin entier.
    
    Il commence à bouger lentement, profondément, s’assurant de la possession ferme de mon corps, rivé par son épieu de chair, transmettant son mouvement à mes propres hanches. Je sens ses muscles s’écrasant contre mes fesses, et lorsqu’il bute, au plus avant, la poussée réveille l’onde magique, la sensation unique découverte un jour, dans une autre campagne, dans les bras d’un autre homme.
    
    La sueur coule de mon dos, descend le long de mes cuisses.
    
    Je me concentre sur la sensation, j’ai oublié tout le reste.
    
    Ma main entoure mon sexe, je sais que mon plaisir va venir rapidement, j’espère tenir, je veux sentir Jean jouir en moi, avant.
    
    Je relève les yeux, une seconde, et me raidit.
    
    À quelques mètres devant moi, tout près du bord du creux laissé par l’arbre, face à face, se tient un homme en short. Il se masturbe lentement, les yeux fixés sur mon érection.
    
    Jean a perçu mon raidissement, mais n’en a pas vu la cause, et pense sans doute que je suis prêt à jouir. Ses coups de boutoir, plus profonds, son rythme qui augmente, annoncent son plaisir.
    
    Je suis toujours tétanisé, mon propre corps tressautant sous l’assaut, regardant l’homme devant moi. Il est brun, râblé, musclé, son tee-shirt ...