1. L'orée du bois


    Datte: 01/08/2018, Catégories: hh, grp, inconnu, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral hsodo, Auteur: Francalli, Source: Revebebe

    ... sous-bois, du champ de maïs qui a servi de théâtre à mes premières étreintes.
    
    Jean me regarde toujours…
    
    Je suis incapable de parler, mais ma tête dit oui.
    
    — Monte avec moi…
    
    Il ressort du parking, nous voila sur la route – à peine un kilomètre avant l’orée d’un bois, un parking.
    
    Je tremble un peu, en même temps impatient et anxieux. J’ai conscience de ne plus pouvoir revenir en arrière – ce serait terriblement incorrect pour Jean, après avoir accepté de le suivre. Je me détends, me sens tout d’un coup calme, la sérénité revenue. La décision prise, ma confiance accordée, je n’ai plus qu’à me laisser guider.
    
    Jean se gare. Il y a une demi-douzaine de voitures, autour de nous, et presque dans chacune, un homme seul, attendant. Jean n’a pas menti, il s’agit bien d’un lieu de rendez-vous, plutôt fréquenté.
    
    Nous descendons de voiture. Jean hésite un peu.
    
    — Tu es déjà venu ?
    — Oui, une fois pour voir, seul, mais je ne connais pas vraiment…
    
    Nous prenons un petit sentier, parallèle à la route. Le sentier serpente dans le sous-bois, entre les fougères.
    
    Je m’arrête à un embranchement, Jean s’approche de moi, sa main glisse sur mon corps, s’attarde.
    
    — Tu as un corps superbe…
    
    Je sais depuis bien longtemps que ma silhouette attire comme un aimant certains hommes, des hommes comme Jean. Si ma cambrure a longtemps été une cause de gêne pour moi, à cet instant j’en suis heureux, content aussi d’avoir à ce point pris soin de conserver à mon corps sa minceur ...
    ... et sa fermeté.
    
    — Merci…
    
    Je suis tétanisé sous la caresse, je tends une main un peu hésitante, en arrière, perçoit une érection ferme. Son désir est bien réel, aussi fort que le mien, et un violent frisson s’empare de mon corps.
    
    Je dégage la fermeture, l’empoigne. Sa chaleur, sa dureté… ma gorge se serre, le désir me brûle.
    
    — Pas ici…
    
    À regret, je le laisse se rajuster, nous reprenons notre chemin. Il n’est pas si facile de s’isoler, la route à gauche n’est pas si loin, à droite nous pouvons apercevoir des promeneurs, sur une grande allée, parallèle.
    
    À chaque hésitation, à chaque ralentissement, Jean se rapproche, sa présence devient omniprésente, le désir, encore… Il me faut être à lui, lui appartenir enfin.
    
    Finalement, nous découvrons un creux, laissé par un arbre déraciné par la tempête. Il n’est pas si profond, mais suffisant pour nous cacher de la route et de l’allée forestière. Et puis, l’envie est trop forte, et nous ne trouverons pas mieux.
    
    Je descends dans le creux. S’allonger serait idéal, mais nos vêtements de ville ne le permettent pas.
    
    Jean m’enlace, je reste un instant, me laissant aller à l’étreinte, puis, je me dégage et me tourne vers lui. Cette fois, je m’attaque d’abord à sa ceinture, pour pleinement dégager son sexe érigé. Je le souligne d’un doigt, un peu hésitant, l’émotion m’étreint, c’est une offrande magique qu’il me fait.
    
    — Tu as ce qu’il faut ?
    
    Jean acquiesce, sort un préservatif de sa poche.
    
    Je veux m’agenouiller ...
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