1. Le retour du printemps


    Datte: 31/07/2018, Catégories: fh, hplusag, voisins, Oral pénétratio, Humour occasion, Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe

    ... choses qui me redonnent goût à la vie et mille autres encore qui nourrissent mon espérance en l’avenir du pays.
    
    Certaines jeunes femmes combinent les atouts. Les pures beautés sont cependant fort rares mais de temps à autre une déesse surgit, chez laquelle l’harmonie est telle que vous ne pouvez en détacher les yeux, et vous maudissez les cieux, l’univers et la terre entière de n’être pas parmi les privilégiés qui ont le droit de lui baiser les pieds. Chaque fois que les circonstances, la chance, le destin ou quoi que ce soit mettent une de ces divines créatures sur mon chemin, ma journée s’en trouve durablement enluminée.
    
    Vous ne comprenez toujours pas ? Tant pis ! N’empêche que les frémissements du printemps deviennent chez moi chaque jour plus manifestes. Les symptômes s’amoncellent. Je me gave de ces frimousses resplendissantes que la jeunesse illumine d’une aura si particulière. Une silhouette gracieuse m’attendrit plus que de raison. Les courbes voluptueuses me troublent à un point que je ne saurais dire. Les voix à tonalité féminine me font immanquablement dresser l’oreille. Et quel bonheur quand d’aventure je capture, ne serait-ce qu’un instant, l’attention d’un regard velouté, joliment fardé !
    
    Il y a aussi Barbara. Plus toute jeune la belle et douce Barbara. Moi non plus. Je me languis de mieux la connaître. Que ne ferais-je pour la voir sourire ? L’âne ou la roue, c’est égal, tout ce qui a l’heur de lui plaire. J’ai l’intuition que nous pouvons être ...
    ... amis.
    
    Autant de débordements bien inhabituels chez moi. C’est grave, docteur ? Peut-être devrais-je consulter ? Mal dans ma tête, mal dans mon corps. Une sorte de démon de midi brouille mes neurones autant que mes entrailles. N’est-ce pas risible à mon âge ? Je le sens dans mon corps, dans mes chairs, dans mes tripes.
    
    Pour la première fois depuis des lustres, je me fais plaisir : juste une branlette. C’est rapide, c’est bon, c’est juteux. Je souille la baignoire. J’ai honte. Je rince et rince encore, convaincu que mon infamie pourrait décaper l’émail. Ce premier pas prélude au suivant. L’effervescence m’habite. Elle ne me lâche plus. La force du désir anesthésie ma conscience, brise ma volonté, égare ma raison, touille ma tripaille. Je ne maîtrise plus rien. J’abhorre mon inconduite. Le péché m’asservit. J’ai peur, j’ai peur de moi.
    
    ooo000ooo
    
    Un soir, Marlène m’appelle à l’aide. Je l’aime bien, Marlène. Un beau brin de fille, esthéticienne de son métier, divorcée depuis peu, certes évaporée mais si sophistiquée, si élégante et sexy en diable. Je ne sais si elle a jamais concouru pour un titre de beauté. Le ferait-elle que je lui voterais à coup sûr une place sur le podium.
    
    D’une certaine manière, Marlène fait partie de la famille. C’est l’amie de Sophie. C’est notre plus proche voisine. C’est la mère de Karine, la fillette que je conduis à l’école avec Sandra et Manon. C’est quoi encore ? Ah oui ! C’est chez elle qu’on va voir si nous manquons de sel, de poivre, de ...
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