1. Le retour du printemps


    Datte: 31/07/2018, Catégories: fh, hplusag, voisins, Oral pénétratio, Humour occasion, Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe

    ... possibles, le regard rivé sur un beau cul. J’évalue. Je compare. À mon sens aucun n’égale celui de Marlène mais je n’en suis pas moins excité comme un jeune chiot.
    
    J’ai de la répugnance à me laisser aller ainsi mais c’est plus fort que moi. Je rentre au bercail dans un état pas possible. Le recours à la masturbation est inévitable. C’est la seule façon d’apaiser mon exaltation. Je n’en suis pas fier.
    
    ooo000ooo
    
    Mon embrasement pour Marlène ne dure pas. La perte de mes illusions ne va pas sans douleur. Je vous conte mon épreuve. Je meurs ce jour où Sophie annonce avoir débauché deux collègues. Comment ? J’en sais rien. Pourquoi ? Ça je l’apprends assez tôt. Honte sur moi ! Je la hais. Je hais ma fille. Je hais cette entremetteuse.
    
    Suis-je transparent ? Faut croire. Personne ne fait attention à moi. Ça discute ferme. Celui-ci je me le réserve, celui-là si tu veux, et ceci et cela, et patati et patata, et quoi encore ? Mais oui, je sais, ils sont sensass. Ils sont super. On ne peut pas rêver mieux. Sophie est aux anges. Marlène est ravie. J’en crève, j’en bave, j’enrage. La bile me dévore les tripes. Je souffre en silence.
    
    L’organisation est sans faille. L’apéro, le resto, la boîte, la suite… Ah la suite…
    
    J’ai aussi mon rôle. Devinez quoi ? Je garde les gamines. Et ce n’est pas tout : on me chasse de mon canapé-lit au prétexte qu’il est réquisitionné en vue d’y dresser le QG pour conduire l’assaut avec les amuse-gueules, sans parler que le cas échéant cela peut ...
    ... faire une excellente base arrière pour… la suite.
    
    Autrefois, on avait des pudeurs, on respectait les anciens. Maintenant, les jeunes vous font des confidences, vous content leurs espoirs, leurs désirs, leurs… Qu’ont-elles besoin de me confier tout cela ? Tous mes espoirs à moi sont morts. Je suis KO debout, abasourdi, assommé, malheureux comme les pierres, pitoyable à chialer… Je meurs… À petit feu et en silence.
    
    Comment vous dire ma détresse ? Je suis chezCarrefour quand je crois être chezLeclerc. Je prends des nouilles quand je cherche du beurre. Pire même, je reste parfaitement de marbre en croisant des nanas superbandantes alors qu’il y a peu je leur aurais collé au train jusqu’à plus loin encore que le bout de la terre. Quant au plaisir solitaire, j’ai laissé tomber. D’ailleurs, c’était plus du tout un plaisir mais une course d’endurance. Ça devenait éreintant. Pas marrant, quoi !
    
    Le soir du jour J, on nous exile, les fillettes et moi, direction l’appart de Marlène. Un exil doré, vin fin, foie gras pour moi, douceurs et tutti quanti pour tous mais exil quand même. Les libations terminées, je mets mes fifilles au lit – un conte, un jeu, des câlins, des bisous, bisou, bisou, encore… La foire ! C’est pas gagné le dodo, à trois dans la même piaule. L’autre chambre c’est pour moi, et quand je peux j’y vais direct car je n’ai pas le cœur à regarder la télé. Vais-je chialer ? M’apitoyer sur mon sort ? Possible, un peu, puis je trouve enfin le sommeil. Un sommeil lourd ...
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