Agnès, première partie - Histoires de Sexe

Agnès, première partie

... sodomisée, sans préparation. Or tu m’avais montré quel plaisir pouvait donner la sodomie. Le cœur de Patricia battait à tout rompre mais petit à petit je l’ai senti se calmer. Je lui ai demandé :

— C’était la première fois, n’est-ce pas ?
— Non, mais il y a si longtemps ! Tu m’as fait un peu mal, et maintenant ça va depuis que tu t’es déposé en moi. Si tu le veux, tu peux à nouveau bouger en moi.

Je prenais mon temps, la sodomisant lentement en même temps que je la caressais et petit à petit je la sentis réagir. Elle a continué de parler. C’était la première fois qu’elle en disait autant sur sa vie amoureuse.

— À dix-huit ans j’ai voulu qu’un ami de mon père me fasse découvrir l’amour. Il était d’accord à condition de le faire à sa façon. Il a été très habile et a pris son temps. Avant même de me pénétrer pour la première fois il a su tirer de mon corps beaucoup de plaisir. Quand je l’ai enfin supplié de me prendre en vrai, il a refusé de me déflorer mais il m’a prise par derrière en me disant que c’était aussi bon. Et il m’a arraché petit à petit des orgasmes fantastiques. Cela a duré un an, puis la vie nous a séparés. Depuis ce temps aucun des garçons qui m’ont fait l’amour n’a essayé de me sodomiser, cela fait neuf ans. Tu vois c’est un peu comme si tu étais le premier mais mon corps se souvient car tu me donnes un plaisir oublié : continue, oh oui, continue.

Son corps avait commencé à onduler et elle chantonnait avec la montée du plaisir. J’avais le ...

... temps et j’étais décidé à faire durer cette sodomie. En même temps je pensais à toi, à ton plaisir que tu m’avais laissé contempler, aux autres assauts que tu allais subir en ma présence : Pierre, Henri, Pierre et Henri…

Soudain j’ai senti que mon plaisir montait et devenait impérieux. Il était temps de faire jouir Patricia, sinon je risquai d’éjaculer une nouvelle fois trop tôt pour elle. Mes doigts ont cherché son clitoris qu’ils ont pincé brusquement. Son orgasme a explosé tandis que je me répandais longuement en elle au milieu de ses spasmes. J’imaginais, Agnès, que c’était dans ton corps que je déposais ma semence, et il en a été ainsi chaque fois que j’ai sodomisé Patricia au cours des derniers jours que nous avons passés chez vous c’est-à-dire chaque fois que je lui ai fait l’amour.

Au cours de cette même nuit je suis venu vous voir. Je me suis assis sur une chaise dans un coin d’ombre de la chambre alors que votre lit était éclairé par la lumière de la lune. Vous étiez nus tous les trois. Je suis resté un long moment à te contempler. Tu dormais sur le dos, entre tes deux amants couchés sur le dos eux aussi. Au bout d’une heure tu t’es tournée sur le côté et tu as pris le sexe de Henry dans ta main, à moitié endormie probablement. Lorsque tu as bougé Pierre s’est réveillé. J’ai vu en un instant son sexe se dresser brusquement. Puis il s’est tourné vers toi, et s’est positionné contre ton dos. Je ne voyais plus son sexe caché dans l’ombre de tes fesses. Ton corps ...