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Une journée aux Andelys
Datte: 21/07/2018, Catégories: fh, ff, groscul, fépilée, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Anette, Source: Revebebe
... superbe ! J’allais refuser et me changer quand Maxime entra dans la chambre et nous annonça que notre hôte était là et qu’il nous attendait. J’enfilai une petite veste légère ; j’avais aussi apporté des escarpins très chics avec des talons qui me faisaient grandir de plusieurs centimètres. Edmond K. nous attendait dans un petit salon qui servait aussi de fumoir, vu l’odeur de havanes qui y régnait. Nous notâmes que les deux jeunes hommes de la piscine ne faisaient pas partie des invités du soir. C’était un petit homme très mince, très élégant. Il n’avait pas de tenue ostentatoire, mais l’allure naturelle de quelqu’un qui est habitué aux jolies choses. J’eus droit à un baisemain après que Mathilde m’eût présentée. Il avait un regard incisif ; sans doute arrivait-il à juger, à jauger rapidement la personne qu’il avait en face de lui. Le majordome nous servit un somptueux champagne millésimé. Le repas fut raffiné, mais avec des plats simples parfaitement préparés. La conversation fut brillante entre Maxime et lui. J’appris que Maxime partait pour Rome quelques jours plus tard. Sans le vouloir, j’en fus attristée. Il connaissait le sujet de la thèse de Maxime et insista plusieurs fois sur l’orientation qu’il pensait nécessaire de donner à l’étude. Edmond K. connaissait parfaitement l’auteur dont je cherchais les œuvres rares. Pendant un moment, il chercha à savoir quel était mon commanditaire. Je fus ferme sur ma discrétion. Je suis persuadée que si j’avais ...
... cité le nom de mon employeur, c’eût été un mauvais point. Après la fin du repas, il me prit par le bras et m’entraîna vers sa bibliothèque. Il avait fait comprendre à Mathilde et à Maxime qu’il préférait m’y accompagner seul et leur avait souhaité une bonne nuit. La pièce était grandiose… Il m’indiqua qu’il devait y avoir plus de six mille ouvrages, en précisant bien avec un sourire qu’il n’en avait lus aucun. Nous discutâmes un moment de l’auteur recherché. Il s’en étonnait un peu, l’écrivain étant largement passé de mode. — Au fait, vous vous nommez bien Anette ? Un prénom en A, comme les héroïnes de ses romans. Il me proposa un cigare ; je ne fumais pas. — Je vous laisse aller vous reposer. Demain, vous trouverez les quelques ouvrages que je peux vous confier ainsi que le prix plus que raisonnable que je leur accorde. Je pars très tôt, mais la maison est à vous ; vous prouvez profiter de la piscine comme cet après-midi. Je dus rougir. Nous avait-il vues, Mathilde et moi ? Il ajouta : — Vous êtes charmante. Il m’indiqua comment retourner à ma chambre. En montant l’escalier, je me trouvais finalement très bien. Dans la chambre, je consultai le portable : Alain était toujours muet. La fenêtre était entrouverte. L’air du soir était doux, sans un souffle de vent. La piscine éclairée faisait une tache bleue dans le noir de la nuit. Je n’avais pas sommeil. Il n’y avait pas de lumière sous la porte de la chambre de Mathilde et Maxime. Je m’approchai de ...