1. Une journée aux Andelys


    Datte: 21/07/2018, Catégories: fh, ff, groscul, fépilée, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Anette, Source: Revebebe

    ... de rien : de la piscine, du temps, exactement comme si notre relation était tout à fait normale ; après tout, peut-être l’était-elle dans son esprit. Elle me parla un peu de notre hôte, un industriel du Nord qui naviguait d’une résidence à une autre. Il s’était largement diversifié après avoir hérité d’une industrie textile qui, bien sûr, avait périclité. Il aimait les belles choses, comme disait Mathilde, et les beaux hommes en faisaient partie ! Il aimait aussi les jolies femmes, mais pour l’amour de l’esthétique ; elle précisa qu’il avait, comme tout amateur d’art, un côté voyeur.
    
    Je fouillais dans mon sac, indécise. Mathilde prit les choses en main.
    
    — Va te maquiller ! Tu as du noir ?
    
    Sans attendre ma réponse, elle étala sur le lit le contenu du sac. J’avais orienté un miroir de la salle de bain pour surveiller du coin de l’œil. La serviette avait glissé ; j’étais nue, j’étais à l’aise. Mathilde, assise au pied du lit, me regardait.
    
    — C’est joli aussi, les gros culs. Tu fais du combien ?
    
    J’assumai et d’une voix claire j’annonçai :
    
    — Dans les bons jours, un 42.
    
    Je l’entendis murmurer « Ah oui, quand même… », ce qui me fit sourire.
    
    Elle m’avait préparé un pantalon noir, large, à la mode des années soixante-dix et un chemisier gris souris largement décolleté.
    
    Je fis un peu la moue : je n’avais pas trop prévu cette tenue, mais après tout c’était assez sobre. Le pantalon m’allait très bien et évitait les bas. Je remarquai qu’elle n’avait pas sorti de ...
    ... sous-vêtements ; sans doute n’était-ce pas un oubli !
    
    Je trouvai une culotte au fond du sac.
    
    — Tu y tiens ? me demanda-t-elle.
    — Oui, indispensable : le tissu de ce pantalon est très fragile.
    
    Elle rit.
    
    — Tu mouilles tant que ça ?
    — Ça m’arrive encore !
    
    On parlait comme deux copines qui se seraient connues depuis des années.
    
    Je cherchai un soutien-gorge ; rien ne convenait. Le chemisier était trop échancré pour que je mette un soutien-gorge enveloppant, et le seul autre qui aurait pu aller était rouge : immettable avec ça !
    
    — Tu n’as qu’à rien mettre.
    
    J’attendais la proposition. C’était hors de question : je ne me voyais pas arriver devant le monsieur les seins ballottant sous un mince tissu.
    
    — Bouge pas ; j’ai peut-être quelque chose.
    
    Je n’étais pas décidée à céder et je m’apprêtais à changer de haut pour un débardeur chic qui tolérait sans problème la présence d’un soutien-gorge.
    
    — Essaie ça !
    
    Mathilde était revenue avec un de ses dessous. Je ne voyais pas trop comment ça pourrait m’aller ; sa poitrine gonflée par les prothèses était plus volumineuse que la mienne. En fait, c’était un soutien-gorge demi-sein qui laissait tout le haut de la poitrine libre et ne servait que de soutien. Malheureusement, de ce fait la taille était bonne. Je dis « malheureusement » car je trouvais moi-même que c’était terriblement sexy et provocateur : le moindre contre-jour dévoilerait mes pointes nues sous le mince tissu.
    
    Mathilde applaudit :
    
    — Tu es ...
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