Une petite page d'histoire
Datte: 20/07/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
couple,
amour,
Masturbation
pénétratio,
fsodo,
historique,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... ça ne vous enchante pas…
— Je n’aime pas trop la tournure des événements, Mertoncourt, non, pas du tout…
— Pourtant, c’est votre roi…
— C’est aussi le vôtre…
— Vous savez très bien ce que je voulais signifier.
Il préfère ne pas répondre. Silencieusement, il me conduit auprès du Roi. Quand j’entre dans la salle du conseil, je comprends tout de suite que l’heure est au grand chamboulement. Je sais que le Roi m’en veut avoir fait partie de ceux qui ont plus ou moins organisé son mariage. Je constate que nous avons un nouveau ministre du Trésor à la chaîne en or qui brille sur le pourpoint du Marquis de Farguehem. Celui-ci est en train d’essayer d’argumenter :
— De plus, Monsieur de Mertoncourt a plusieurs fois mené à bien diverses missions assurément délicates pour le plus grand bénéfice du Royaume.
— Vous ne m’apprenez rien, mais ce temps est révolu. Une ère nouvelle est née, et il est temps que les témoins du passé retournent à l’obscurité.
Je vois très bien que le nouveau ministre du Trésor fait la moue devant une telle déclaration. Lui-même n’est pas un tendron, il est comme moi un témoin de ce passé que le Roi veut plonger dans les ténèbres afin de lui tourner définitivement le dos. Incontestablement, notre monarque n’est pas diplomate. Et même si un courtisan doit savoir plier l’échine, certaines blessures d’amour-propre ont guidé avec efficacité le poignard des sicaires. L’arrière-grand-père, le grand-père du Roi, quatre de ses oncles et quelques cousins en ...
... ont fait la mortelle expérience… Quant au père du Roi, il a échappé lui-même à une dizaine de tentatives.
Agacé, le Roi continue :
— Monsieur de Mertoncourt, votre présence n’est plus souhaitée parmi nous. Prenez votre ribaude et son bâtard, et disparaissez de notre vue.
Droit dans mes bottes, je réplique lentement et distinctement :
— Vous trouviez cette ribaude fort à votre goût avant de lui faire un bâtard, le vôtre.
Le temps, comme toutes les personnes présentes dans la pièce, est figé. Le Roi me regarde stupéfait, le visage blême. Ses ministres sont encore plus blêmes que lui, sauf celui de la Guerre, un vieux soldat, qui serre les dents pour ne pas pouffer de rire.
Après un long silence, le Roi explose :
— Qu’on emmène Monsieur de Mertoncourt dans un endroit sombre et frais dans lequel il pourra méditer sur le fait qu’on n’insulte pas impunément le Roi.
Une heure plus tard, mon nouveau logis est un cachot fort avenant. Et durant ce temps, mon mot a déjà fait le tour de la Capitale, augmentant mon prestige et ma renommée, même auprès de ceux qui ne m’aiment guère. Sans parler de mes tours qui transmettent le message, sans la permission du Roi… Mais je ne saurais tout ceci que quelques jours après.
J’ai pu faire parvenir un billet à ma femme afin qu’elle prenne la route sans délai, en emportant les enfants avec elle et quelques menus papiers. Au lieu de ça, elle est venue me rendre une petite visite dans ma nouvelle demeure :
— Monsieur, il ...