1. Une petite page d'histoire


    Datte: 20/07/2018, Catégories: fh, hplusag, couple, amour, Masturbation pénétratio, fsodo, historique, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... Mais non, Mertoncourt, c’est juste un peu de fatigue ! Je ne suis plus toute jeune, vous le savez fort bien !
    
    Nous discutons un peu de tout et de rien. Puis je rentre dans nos appartements. Je n’y trouve point mon épouse. Une chambrière m’informe que ma femme est en balade dans les jardins royaux. Je ne mets pas bien longtemps à la retrouver.
    
    En arrivant à ses côtés, je m’étonne :
    
    — Vous vous promenez seule ?
    — Oui, les enfants s’amusent, et je voulais être un peu au calme.
    — Si ma présence gène, je peux repartir.
    — Non, non, restez donc. La Reine-Mère va bien ?
    — Elle dit que c’est juste un coup de fatigue lié à l’anniversaire d’hier.
    — Ce ne serait pas étonnant. Elle s’est beaucoup amusée.
    
    C’est vrai qu’elle s’est beaucoup dépensée, malgré une évidente santé déclinante. Mais elle était si radieuse d’être ainsi entourée de tous ses petits-enfants. Un vrai moment de joie dans sa vie qui n’a pas toujours été rose, j’en sais quelque chose pour en avoir été un spectateur du premier rang !
    
    Le lendemain, je vaque à diverses affaires. Tout est calme, les impôts rentrent bien, les soldes sont payées, aucune révolte à l’horizon, les Grands se tiennent tranquilles, aucun pays voisin n’a d’intention belliqueuse. Mis à part la désaffection du Roi pour la Reine, tout va bien. Assis à mon bureau, je regarde le ciel à travers la fenêtre :
    
    — Que Dieu veille sur nous !
    
    C’est alors que la porte s’ouvre brutalement sur un subalterne affolé qui m’annonce le décès ...
    ... inopiné de la mère du Roi.
    
    Comme il fallait s’y attendre, je sens que le vent tourne déjà, je le lis fort bien dans le regard de certains courtisans, et je le sens dans l’air.
    
    Le Roi enterre dignement et avec faste sa mère. La cérémonie est grandiose, mais quelque chose dans l’atmosphère m’indique que tous savent qu’une page est tournée, et que nous ignorons ce qui va maintenant se passer.
    
    — Vous êtes pessimiste, mon ami !
    — Non, Louise-Françoise, je suis réaliste. Maintenant que la Reine-Mère n’est plus, le Roi va n’en faire vraiment qu’à sa tête ! Et en plus, le Grand Chambellan aspire à se retirer sur ses terres. Il n’accomplissait son devoir que par égard envers la défunte.
    — Maximilien, vous croyez que ça va… que ça va empirer ?
    — Vous qui l’avez connu de très près, avez-vous réellement confiance en notre roi ?
    
    Ma femme se pince les lèvres :
    
    — Je dois avouer que non.
    
    Grâce à mon petit réseau d’informateurs, je découvre vite qu’on s’agite en haut lieu. Le Roi veut sa part de gloire et on s’active autour de lui pour la lui procurer avec le moins de risque possible. Je n’aime pas trop la tournure des événements, le Royaume n’a pas besoin de ça !
    
    Trois jours après l’enterrement, d’Anchighem toque à mon bureau. Je devine tout de suite qu’il ne vient pas me faire une visite de courtoisie, mais je constate qu’il semble peiné. D’une voix lasse, il m’annonce :
    
    — Monsieur, Sa Majesté vous convoque maintenant… Veuillez me suivre, je vous prie…
    — On dirait que ...
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