Une petite page d'histoire
Datte: 20/07/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
couple,
amour,
Masturbation
pénétratio,
fsodo,
historique,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... l’un de ses proches, un de ses très proches. Vous le connaissez mieux que moi, il me semble.
— C’est ce que je croyais. Mais, vu la façon dont il traite la Reine, je vous avoue que je suis circonspect ! Je m’interroge beaucoup.
Histoire de remuer le couteau dans la plaie, je me penche sur mon interlocuteur pour lui dire :
— Vous connaissez mon rôle durant l’enfance du Roi…
— Oui… Et ce n’est pas pour me rassurer, figurez-vous ! Vous avez beaucoup fait pour lui, mais ce n’est pas pour autant qu’il vous porte dans son cœur. Néanmoins, il reconnaît votre dévouement pour le Royaume.
Un peu fataliste, je lâche :
— C’est déjà ça…
— Mais du bout des lèvres… Je sais que je ne devrais pas dire ça, mais la reconnaissance ne semble pas être le fort de notre souverain. De plus, j’ai souvenir de son comportement envers celle qui est devenue votre belle épouse.
— Et moi, je ne devrais pas vous répondre que vous avez raison.
Puis le silence s’installe entre nous. C’est d’Anchighem qui le rompt :
— Dommage que nous ne soyons pas dans le même camp.
— Dommage en effet.
— Ce qui n’enlève pas l’estime que j’ai pour vous, même si je ne vous approuve pas en toute circonstance.
Je ne m’attendais pas à pareille déclaration. Je réponds le plus placidement possible :
— Sachez que c’est réciproque.
— Je m’en doutais un peu. Je vous préfère nettement en ennemi que bien des gens de mon entourage en amis !
— Vous avez une confiance très limitée en vos proches !
— Si vous ...
... saviez… Non, je pense que vous savez déjà, vous avez vos mouches partout, je suppose…
— Une histoire de rose jaune, une autre de chêne, précisons de chêne-liège… et jamais deux sans trois avec une péripétie de dentelle rouge…
— De dentelle rouge !? Vous savez ça aussi ? Vous avez de sacrées mouches !
— Vous en avez tout autant…
— C’est une question ou une affirmation ?
— Une affirmation, dirai-je.
Mon interlocuteur se gratte l’arrière de l’oreille, hochant de la tête :
— Je crois que si nous réussissions nos mouches ensemble, personne ne pourrait nous surpasser, sans parler des économies réalisées !
— Je reconnais bien là votre esprit pratique !
— On ne se refait pas. Je dois y aller. Saluez de ma part votre délicieuse épouse…
— Je n’y manquerai point, soyez-en assuré !
— Je n’en doute point ! Adieu, Mertoncourt !
— Adieu, Anchighem.
Nous nous saluons, puis nous partons dans deux directions opposées. Je ne sais pas trop ce que je dois penser de cet entretien assez particulier, je crois que d’Anchighem tâte le terrain pour évaluer diverses hypothèses.
Les semaines, les mois passent, rien ne change : le Roi s’étourdit dans diverses fêtes et dans divers bras féminins, la pauvre Reine se console auprès de ses enfants, et nous autres, nous veillons à la bonne marche du royaume.
Le lendemain de l’anniversaire des quatre ans de l’héritier, la Reine-Mère se sent fatiguée et préfère rester dans sa chambre. Je lui rends visite. Vivement, elle me houspille :
— ...