1. Le dénouement


    Datte: 18/07/2018, Catégories: amour, mélo, aventure, sf, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    Afin de consoler leur mère, la déesse Dyanar, du départ de son époux, le terrible dieu Hédion, Mysalis et Alquise ont fabriqué une statuette à la ressemblance de celui-ci, ou plutôt à la ressemblance d’une partie bien précise de l’anatomie du Dieu. À son retour, voyant la statuette, le Dieu Père est entré dans une colère noire, à l’origine d’une séparation des sexes sur terre qui ne cesse de s’aggraver. Le dieu Atilbis, ni homme, ni femme, réussit à sauver la statuette et prophétise l’avenir de l’humanité, donc des Dieux…
    
    Fyrag et Thyris, marqués des signes de la prophétie, sont voués à l’accomplir. Quand ils découvrent enfin le texte, ils se rendent compte qu’une mauvaise décision de leur part peut précipiter le monde dans le chaos… Et que la bonne solution, ils ne l’ont pas, et doivent la trouver seuls. Pourtant, ils ouvrent la porte, et découvrent que l’olisbos divin a d’étranges propriétés. Après moult tergiversations, ils décident de le confier à Hédion. Après un voyage difficile, ils touchent enfin au but.
    
    Si vous ne vous souvenez pas d’avoir lu ça, alors, allez voir les épisodes précédents, ce sera quand même plus clair !
    
    oooOOOooo
    
    De l’objet ils décideront que faire, et le monde des hommes et la maison des dieux s’en trouveront changés.
    
    — Ils vont réussir…
    — Tu ne sais même pas ce qu’ils vont faire.
    
    La seconde voix, mâle et sereine, tranche nettement sur celle, familière, de l’autre.
    
    — Bien sûr que non. Mais ils ne peuvent plus faire ...
    ... demi-tour.
    — Ils peuvent échouer.
    
    L’homme qui prononçait ces mots faisait jouer ses articulations. Derina reprit :
    
    — Ce serait dommage…
    — Je ne vois pas pourquoi.
    — Le monde sombrerait dans chaos…
    
    La jolie brune esquissait une moue boudeuse
    
    — Tiens, tu as fini par prendre leur parti… Mais qu’ils le détruisent, ce monde ! Nous en ferons d’autres !
    — Celui-là m’amuse.
    — Alors profites-en vite, petite sœur, il vit ses dernières heures. Ils mettront père en fureur, n’en doute pas une seconde.
    — Tu n’es pas drôle.
    — Non. Je suis réaliste.
    
    Fyrag, s’éveilla, trempé de sueur. Il vérifia, dans un geste réflexe, que l’olisbos était toujours là. La voix railleuse résonnait toujours dans son esprit. Il secoua la tête, comme pour se débarrasser du présage funeste. Il s’étira, s’offrit une seconde de détente, avant de se rappeler où il était. Il secoua Thyris, qui écarta ses boucles folâtres et se frotta les yeux. Encore ensommeillée, elle commença à protester. Elle se tut en voyant la tension qui habitait son camarade. Elle se dépêcha de remettre le sortilège d’aplomb, et couvrit ses cheveux.
    
    Les remparts de Mélorné les dominaient de toute leur hauteur. Ils se dirigèrent vers la porte.
    
    Alors qu’à Natrant tout n’était qu’élégance et délicatesse, la ville hédionnyde semblait avoir été taillée par le marteau de Calcin lui-même. Chaque bâtiment semblait de taille à résister aux siècles. Thyris s’étonnait de ne pas la trouver menaçante. Au contraire, cette stabilité apparemment ...
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