La mer du diable (1)
Datte: 18/07/2018,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... sombre, une lumière envahit l’espace brutalement. La maison silencieuse happait alors ces deux-là qui rentraient. Ça sentait la cire, le propre, un mélange curieux et indéfinissable.
— Va vite voir ta chambre, mon chéri !
— Ma... chambre ?
— Ben oui... tu n’en as pas envie ? Viens !
De nouveau, elle avait repris la main du jeune homme pour le guider dans le corridor éclairé. Puis devant une porte qui portait en lettres enfantines le prénom de « Grégoire », Louisa s’était arrêtée nette.
— Vas-y ! Je préfère que tu retrouves tes affaires tout seul. Je n’ai touché à rien... c’est comme au jour de ton départ. Grégoire... tu m’as vraiment manqué et il me semble que je revis.
— Mais...
— Chut mon amour... reprend ta place chez nous, moi, je vais me doucher... les bains de mer m’irritent la peau. Tu viendras me rejoindre à la cuisine, je vais aussi te préparer ton repas favori... si tu savais comme je suis heureuse, comme je t’aime.
Léo un court instant décontenancé n’osait ni avancer ni reculer. Conscient de faire une énorme bêtise, il restait là incapable de faire un geste. La rousse s’éloignait en trottinant et fredonnant. Vraiment son humeur avait totalement changé, elle était guillerette et le montrait. Enfin, mu par une curiosité malsaine, Léo ouvrit la porte. L’univers qu’il découvrait derrière le panneau de chêne avait tout d’une chambre d’adolescent. Un peu la sienne lorsque ses parents étaient toujours de ce monde. Oui, il en percevait les mêmes ...
... odeurs.
Le garçon fureta de-ci de-là, sans vraiment rien déranger, s’arrêtant sur quelques clichés d’un gamin avec qui il avait une vague ressemblance. Des coupes, des médailles sur une commode attestaient de la sportivité de l’occupant précédent du lieu. Dans les tiroirs du meuble, Léo découvrit des polos, de chemises et des sous-vêtements typiquement masculins. Pas de doute un autre garçon sensiblement de son âge avait habité là ! Mais de cela il l’aurait juré bien avant de pénétrer dans cette maison.
Il ressortit sur la pointe des pieds de ce monde qui ne lui appartenait pas. En voulant fuir cet endroit, il se retrouva dans une sorte de cuisine. Un bruit d’eau lui parvenait de derrière une cloison. La maîtresse de maison devait être sous sa douche. Alors sans trop savoir pourquoi, le jeune homme s’assit sur un siège et attendit. Au bout de longues minutes, une porte s’entrouvrit, livrant passage à une femme enroulée dans une serviette éponge immense. Une autre sur la tête lui donnait des allures de fakir hindou.
— Alors tu as vu ? Tout est bien comme tu l’as laissé ! Tu veux aussi prendre une douche pendant que je prépare le repas ? Nous devons aussi revivre normalement tous les deux.
— Je dois rentrer chez moi ! Je dois vous laisser...
— Ah non ! Tu ne peux pas m’abandonner encore. Pas maintenant que je t’ai retrouvé, revu. Tu es à moi ! Tu dois rester Grégoire, je ne survivrai pas à une seconde séparation. Je te donnerai tout ce que tu veux. J’ai de l’amour à ...