1. La mer du diable (1)


    Datte: 18/07/2018, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... revendre, plus qu’il ne m’en faut et je partagerai toujours tout avec toi. Je t’en supplie, ne repars pas !
    
    — Je ne suis pas...
    
    — Tu peux crier mille fois que tu n’es pas Grégoire, je sais moi, que tu es bien lui. Prends une douche et nous dinerons tous les deux, comme avant...
    
    — Avant quoi ? Je vous assure que je m’appelle Léo...
    
    — Tu as des serviettes sur la coiffeuse dans la salle de bain. Ton gel douche et ton shampooing préférés sont sur l’étagère. Ne tarde pas trop mon chéri.
    
    Pourquoi cette folle s’ingéniait-elle à vouloir qu’il soit son fils perdu ? Il était clair que dans sa tête elle vivait une autre histoire, une illusion. Mais comment s’en sortir ? Comment ne pas la blesser plus qu’elle ne l’était déjà ? Si seulement il en savait un peu plus sur elle. Elle devait sûrement avoir de la famille quelque part... des frères, des parents, enfin des gens qui la connaissaient. Pourquoi aussi stupidement avait-il obtempéré et s’était-il rendu dans la salle de douche ? Il n’arrivait plus non plus à faire la part des choses.
    
    La folie de cette pauvre femme serait-elle contagieuse ? Léo se le demandait depuis que le jet tiède lui coulait sur le corps. Dans la cabine, à travers de la porte vitrée il apercevait soudain cette mère toute neuve qui se baissait pour ramasser ses fringues jetées au sol.
    
    — Je vais laver tes affaires Grégoire. Tu es aussi allé te baigner pour me rejoindre. Ils puent la marée, tes vêtements ! Tu as bien grandi... je ne sais pas si ...
    ... tu pourras encore dormir dans mon lit, près de moi mon trésor.
    
    — ... ?
    
    Tout en se camouflant du mieux possible, le jeune homme savait que la femme le regardait avec insistance. Il s’en trouvait gêné. Merde alors, cette rousse ne manquait pas d’air. Puis il revit des images de son passé. Ses parents aussi prenaient leur douche ou leur bain ensemble et ils se montraient dénudés devant lui. C’était normal puisque tout cela restait dans un cercle familial intime et qu’aucune équivoque ne s’en suivait. Mais là, il n’était en rien le fils de cette Louisa et la honte de sa nudité le rattrapait.
    
    — Tu es beau... oui ! Tu as tout pris de ton papa. Mon Dieu, comme il serait fier de son rejeton ! Viens que je te frictionne pour te sécher.
    
    Il avait obéi sans trop savoir pourquoi, et à l’aide de la serviette d’une douceur incontestable, elle le frottait vigoureusement. Puis sans malice, elle s’était déplacée et se trouvait désormais devant lui, toujours aussi nu qu’un ver. Elle l’épongeait avec une sorte de ferveur affectueuse. Pourtant lui ne la voyait pas tout à fait comme sa mère. Et une petite partie de son corps en était si convaincue que l’excroissance qui se faisait jour augmentait la honte du garçon.
    
    Impossible d’endiguer cet afflux de sang dans ce petit morceau d’homme qui se cachait habituellement dans son caleçon. Mais les pattes douces de Louisa s’activaient toujours sur son épiderme sans vraiment apercevoir cette différence notoire. L’érection du jeune homme le ...
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