1. La mer du diable (1)


    Datte: 18/07/2018, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... retrouvait-il pas quelques bribes grâce à cette femme ? Restait à l’esprit du garçon à s’accommoder de cette situation un peu borderline.
    
    Le premier soir, elle restait bien sagement sur le canapé après leurs dinettes, n’esquissant pas un geste pour une approche plus intime. Léo pouvait tout à loisir savourer cette paix revenue. Celle de la rousse, mais la sienne également. Aussi décider de venir emménager chez Louisa en fut grandement facilité par cet équilibre qu’il procurait à « sa nouvelle maman ». Ses amis, s’ils trouvèrent bizarre ce déménagement brusque, aucun ne ramena celui-ci sur le tapis. Seule Annabelle le félicita même de prendre ses responsabilités, lui posant quelques questions sur la manière de financer cette chambre chez l’habitant.
    
    Puis les choses rentraient dans l’ordre, pour tous. La santé mentale de Louisa retrouvait une sorte de forme olympique, bien qu’elle continuât à l’appeler Grégoire. Léo quant à lui se persuadait de plus en plus, que peu importait le prénom, que ce que l’on avait dans le cœur était précieux. Et dans son esprit, ses intentions restaient louables. Les progrès de cette mère le lui prouvaient. Alors, comme un bon fils, il revenait chaque soir, jour après jour, et le cours de deux existences s’emmêlait dans une harmonie parfaite. Chacun campait sur ses positions, sans empiéter sur le domaine privé de l’autre
    
    Au bahut, sa petite copine Annabelle ne se préoccupait en fait plus que d’un jeune homme. Un de ceux qui venaient d’entrer ...
    ... dans la vie active, qu’elle avait rencontré Dieu seul savait où. Cette fois elle s’accrochait à lui comme un naufragé à une planche de salut, oubliant tous ceux de sa cour, forts déçus pour certains. Léo lui s’en contrefichait de la voir éhontément flirter avec ce bellâtre pérorant comme un avocat lors d’un procès en assise. Finalement, l’amourette entre lui et cette pimbêche repentie n’avait pas entamé sa bonne humeur.
    
    Puis, il y avait cette Louisa qui ne jouait pas les prudes, ne cherchant pas à se cacher ni à avoir honte de se montrer plus ou moins vêtue. Après tout elle était chez elle et faisait bien comme elle l’entendait. Plusieurs fois l’imagination du garçon s’était confrontée à la réalité d’un corps bandant. Celui-ci exposé à sa vue sans fausse pudeur, sans pour autant qu’ostensiblement elle le fasse exprès. Un pan de jupe qui se relevait, une façon un peu cavalière de se baisser un peu, ou plus bêtement une serviette mal nouée sur sa poitrine, lançait l’imagination de l’étudiant dans un galop effréné.
    
    Cette situation lui tendait le sexe, et il prenait grand soin de n’en rien montrer. La porte de la salle de bain commune était désormais close à clé, lorsque c’était lui qui l’occupait. C’était avec ce genre de détail qu’il arrivait à contenir ce qui de jour en jour devenait plus évident. Il désirait la femme qui l’hébergeait, laquelle du reste s’ingéniait à le prendre pour son fils. Parfois, il n’était pas loin de croire qu’il le devenait un peu plus au fil du ...
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