1. La mer du diable (1)


    Datte: 18/07/2018, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... alors ?
    
    — Sans doute que c’est seulement dans votre esprit, Madame... je ne serais jamais votre...
    
    — Pourquoi alors ne pas venir t’installer dans sa chambre, jusqu’au jour où il reviendra... au moins ne serais-je plus aussi seule, un peu moins triste aussi.
    
    — Justement parce que vous réclamez un amour de moi qu’aucun fils ne saurait donner à sa mère et cette différence m’oblige à ne pas venir résider dans votre maison.
    
    — Oh ! Mon Grégoire... enfin qui ou quoi que tu veuilles être... je t’en supplie, ne t’en va pas. Reste ! Je te promets que je ne ferai rien pour... tu sais bien ce que je veux dire.
    
    — Je réfléchirai à la situation, Madame. Je vous promets de peser le pour et le contre.
    
    — Merci ! Tu reviendras déjeuner à la maison, tes amis pourront également venir autant qu’ils le voudront. Je t’aime... mon bébé !
    
    Le jeune homme avait retrouvé des vêtements à peu près à ses mensurations dans la chambre du fils de la maison ! Il s’était habillé à la hâte et après s’être assuré que Louisa s’était replongée dans son film, il quittait discrètement la maison de cette dernière. Dans sa chambre, il passait le reste de la nuit à s’abrutir sur ses cours, pour tenter d’oublier ce qui pour lui ne serait qu’une parenthèse. Mais son esprit ne voulait rien savoir, et la peur que la rousse fasse une bêtise le hantait. Il se jura qu’il irait lui rendre visite le plus souvent possible.
    
    — oooOOooo —
    
    Comment et pourquoi Léo avait-il décidé de retourner voir ...
    ... Louisa ? Incapable de résister à cette attirance étrange, il avait d’abord rodé dans son quartier. Puis la lumière dans la cuisine l’avait aspiré comme un papillon l’était par une lampe. Elle avait presque immédiatement ouvert. Un sourire spontané sur son visage fatigué avait réveillé chez le jeune homme, une envie latente. Deux bras s’étaient alors refermés autour de son torse.
    
    — Ah ! Grégoire. Viens ! Le repas est prêt. Tes cours sont bien longs. Il faut songer à te reposer, à ce rythme-là, tu ne tiendras pas le coup.
    
    — ...
    
    Qu’aurait-il pu répondre à cela ? Rien et c’était bien ce qu’il avait fait. Finalement il lui semblait si simple de se glisser dans la peau de cet autre, inconnu, mais tellement présent dans cette maison. Au cours de ce dîner en tête à tête, elle s’était avérée joyeuse et loquace. Lui rapportant des anecdotes d’une jeunesse que jamais il ne pourrait connaître. Mais apparemment, Louisa allait beaucoup mieux. Si sa présence la rassurait, pourquoi l’en priver ? Après tout, c’était un échange « donnant-donnant » ! Il n’avait rien à perdre.
    
    La cuisine succulente au demeurant qu’elle concoctait pour lui valait bien un pieux mensonge. Louisa lui narrait toute sa journée, son passage chez le coiffeur, sa sortie au marché pour y acheter des produits frais. Elle ne vivait qu’au souffle de ce gamin retrouvé par son esprit en perpétuel dérangement. Était-ce un crime de donner un peu de joie à une pauvre femme perdue ? Et puis aussi lui, sans famille n’en ...
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