La mer du diable (1)
Datte: 18/07/2018,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... de me rapprocher de toi, de me rassurer sans aucun doute. Je suis une femme et cette pratique me manque, autant que toi, tu me manques. Ne te rebelle surtout pas, plus. Je te veux et c’est tout ce qui compte.
— Pas pour moi ! Je ne veux pas imaginer que vous pensiez que je suis votre... enfant et que pour que celui-ci ne vous quitte plus, vous pourriez sacrifier votre libido, votre amour filial au profit d’un moment d’égarement.
— Non Grégoire, ne crois pas que j’abandonne mon rôle de mère dans cette attente, cette espérance ! Je mesure bien le fossé entre ce que tu vas me donner et ce que tu es. Mais par le passé notre brouille n’est elle pas venue de ce que c’était moi qui ne voulais pas ? Je ne te comprends plus ! J’ai, ou je vais franchir le pas qui nous séparait et tu renonces à m’offrir un moment de bonheur ?
— Je ne renonce à rien ! Ou plutôt si ! Je ne veux pas que vous me preniez pour celui que je ne suis pas. Vous étiez sur la plage, vous aviez l’air perdue, et je n’ai fait que suivre mon instinct et vous ramener sur la plage. Mais je ne suis pas votre enfant.
— ... !
— De plus aucune mère ne peut faire cela avec son fils, pas plus qu’un père ne peut aimer sa fille... de la manière dont vous l’entendez là ! Quant aux enfants, pas un seul ne devrait demander à ses parents de faire l’amour avec eux.
— Je t’en prie Grégoire, ne me quitte pas !
La main de la femme avait enfin quitté cette zone où depuis un long moment, elle oscillait entre ...
... caresses et démence. Le garçon et elle se faisaient face, avec une sorte d’incompréhension mutuelle. Chacun campait sur ses positions. Enfin, Léo se levait et s’écartait de cette diablesse tentatrice. Évidemment qu’il lui aurait bien fait l’amour, que son désir tendait sa queue sous le tissu. Mais la vision que cette maman avait de lui ne permettait pas qu’il ose aller de l’avant. Pas comme ça de toute façon.
Une larme perlait au coin des yeux de la rousse. Une infinie tristesse, une mélancolie surprenante qui lui donnait le bourdon. Elle aussi se relevait, avec les mains vides. Pourtant, elle le rattrapait par le poignet et l’enlaçait avec une sorte de violence inconnue.
— Pourquoi ? Pourquoi Grégoire me fais tu souffrir ?
— Je ne veux pas vous faire de mal. C’est au-dessus de mes forces de songer, même une fraction de seconde que je pourrais faire l’amour avec ma mère.
— Tu... tu vas partir ?
— Il le faut ! J’ai mes cours et une vie ailleurs. Mais si vous voulez, je reviendrai vous voir, vous tenir compagnie de temps en temps.
— Pourquoi ne reviens-tu pas t’installer ici ? Tu reprendrais ta chambre, tu pourrais aller à tes cours depuis chez nous ! Ne me rends pas plus malheureuse que je ne le suis déjà.
— C’est ce que vous attendez de moi qui me force à refuser votre offre.
— Je voudrais te rappeler que c’était toi qui le désirais ardemment... avant...
— Je vous assure que je ne suis pas votre fils, pas votre Grégoire.
— Mais... tu lui ressembles ...