1. La mer du diable (1)


    Datte: 18/07/2018, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... film si tu veux ! Choisis-nous le programme. Viens passons au salon.
    
    — ... je...
    
    — Chut ! Je sais bien que demain tu devras partir pour tes cours ! Mais je veux profiter de ma première soirée en ta compagnie. Tu n’as pas une petite amie qui t’attend quelque part ?
    
    — Euh ! Non ! Pas vraiment.
    
    Un court instant l’image d’Annabelle s’était figée dans l’esprit mâle ! Mais il ne pouvait pas affirmer que c’était « sa petite amie », au vu de sa manière de voir les choses. Elle ne saurait jamais ce que cette soirée avait de bizarre. Du reste Annabelle n’aurait pas seulement écouté ou entendu ses explications, trop occupée par son aréopage. Avec Louisa, ils avaient regardé « le Corniaud », et le rire de l’hôtesse avait illuminé le ciel du salon. La voir ainsi heureuse éloignait pour un temps le spectre d’un mauvais geste et il s’en félicitait.
    
    — oooOOooo —
    
    Dès le début du film, elle s’installait sur le canapé, toute proche du garçon. Un peu comme pour en redécouvrir les odeurs, les sensations. Et si lui était en robe de chambre, Louisa ne portait guère plus de vêtements. À chacun des spasmes entraînés par ses fous rires, sa gangue de tissu s’entrouvrait sur deux boules de chairs d’une blancheur qui ressortait dans la lumière tamisée de la pièce. Au début, le jeune homme avait fixé la petite fenêtre animée, mais au bout d’un moment, comme par réflexe ses quinquets revenaient sans cesse sur les deux globes qui tressautaient sous le tissu.
    
    Léo pas emballé du tout par ...
    ... les images qui défilaient sur l’écran fermait de temps en temps les paupières. Il finissait par s’assoupir sans vraiment que son esprit réagisse. Sa tête de plus en plus lourde dodelinait de gauche à droite et elle atterrit d’un coup sur l’épaule de cette mère de substitution. Quand il ressentit les premiers effets anormaux d’un rêve, il s’éveilla, puis s’aperçut que sa caboche était sur les genoux de Louisa. Les menottes douces de celle-ci caressaient lentement ses tempes.
    
    Les mouvements répétitifs des doigts qui massaient son cuir chevelu ne l’exhortaient pas à lui montrer qu’il ne dormait plus. Entre ses cils, il devinait une sorte de sourire sur les lèvres de la rousse qui le chouffait tel le messie. Elle laissait ses pattes errer dans sa tignasse, sans forcer, sans appuyer, le frôlant tendrement, simplement de leur peau. Pour la seconde fois, sans que cela soit convenu, son sexe ne lui obéissait plus tout à fait. Pour une raison qui échappait à son entendement, sa queue durcissait à nouveau sous la robe de chambre.
    
    Il n’esquissait pas un geste pour lui faire voir qu’il appréciait ce massage délicat. Il n’avait rien demandé et mon Dieu, recevoir ce genre de cadeau lui semblait bien agréable. Le croyait-elle vraiment profondément endormi ? Aucun moyen de le savoir, alors il ne bronchait pas et la ronde des phalanges persistait avec une langueur toute bénéfique. Une des deux mains pourtant s’enhardissait et du crâne venait flirter avec une oreille. Difficile de ne pas ...
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