Val Thorens
Datte: 29/01/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
vacances,
sport,
froid,
amour,
Oral
pénétratio,
Auteur: Damien X, Source: Revebebe
... ?
— Comment ça ?
— Hors pistes.
— Mais je n’ai pas le niveau, protesta-t-elle.
— Tu me fais confiance ?
Elle n’hésita pas une seconde.
— Oui. Avec toi, j’irais au bout du monde.
Me laissant scotché, elle me quitta pour retrouver les autres. Que signifiait cette phrase ? Parlait-elle uniquement de ski ou était-ce une vraie déclaration ? Je suis me retourné comme une crêpe toute la nuit dans mon lit sans trouver la réponse. Avec différents scénarios plus débiles les uns que les autres, j’imaginais que j’arrivais à l’embrasser, à la serrer dans mes bras et à la ramener dans mon studio pour lui faire l’amour. De purs fantasmes. Sandy était amoureuse de Christopher. Moi, je lui apprenais à skier. Point final.
Le lendemain matin, dès qu’elle se retrouva seule, je l’emmenai changer ses skis de piste contre des skis de poudreuse hyper larges. Le manteau neigeux était stabilisé, mais par sécurité je l’équipai d’unArva et je pris une pelle et une sonde dans mon sac à dos. Vers 11 heures, nous étions en haut du téléphérique de Caron.
L’itinéraire du lac du Lou est un hors-piste peu avalancheux et facile, si l’on sait par où il faut passer. Évidemment, il était déjà tout tracé.
— Tu es prête à crapahuter un peu ? proposai-je.
— Je te suis, me répondit-elle avec son grand sourire, celui qui me donnait des picotements partout.
Après une petite heure de traversées sous des barres rocheuses et de montées en direction du Mont Brequin, nous nous installâmes sur un ...
... rocher à l’abri du vent pour pique-niquer. Le paysage était grandiose. Côté sud, la vallée de la Maurienne avec au loin les aiguilles d’Arves, la Meije. Côté nord, le Mont-Blanc, versant italien, et sous nos pieds la grande combe ensoleillée, peu pentue et vierge de toute trace que nous allions descendre. Mille mètres plus bas, le lac du Lou couvert de neige nous attendait.
— C’est magnifique, s’extasia-t-elle.
J’avais une furieuse envie de la serrer dans mes bras et de l’embrasser, mais j’avais peur de gâcher la journée. En tout début d’après-midi, nous commençâmes la descente. Elle se prenait de temps en temps une belle gamelle. D’autres m’auraient incendié pour les avoir emmenées dans une telle galère. Elle, non. Elle riait de ses chutes. J’en profitais à chaque fois, sous prétexte de l’aider à se relever, pour la prendre dans mes bras. Pas dupe, elle se laissait faire en riant de plus belle. Elle attendait que je l’embrasse mais je n’osais toujours pas. À un moment, dans un petit schuss, elle planta un ski. Je la vis piquer la tête dans la neige dans un grand nuage de poudreuse.
— Sandy, ça va ? m’inquiétai-je.
Pas de réponse. Je remontai en vitesse à sa hauteur. Son bonnet, ses lunettes de soleil, ses deux skis étaient éparpillés dans la neige et elle restait sans bouger, comme si elle avait perdu connaissance.
Affolé, je me suis empressé de déchausser pour aller la secourir. Alors que je me penchais sur elle, elle m’agrippa et me serra dans ses bras en ...