1. Val Thorens


    Datte: 29/01/2018, Catégories: fh, jeunes, vacances, sport, froid, amour, Oral pénétratio, Auteur: Damien X, Source: Revebebe

    ... uniquement de ski ? questionna-t-elle en riant.
    — Oui. J’ai bien vu que vous êtes amoureuse de Chris… hélas !
    
    Ce « hélas » dit d’un ton larmoyant la fit de nouveau rire aux éclats.
    
    — Alors, d’accord ? insistai-je.
    
    Elle n’hésita que deux secondes.
    
    — D’accord, me répondit-elle avec un sourire ravi.
    
    J’étais sincère. Je n’avais aucune arrière-pensée. Au lieu de skier seul, je préférais passer quelques heures avec cette fille superbe. Peu importe si je devais arpenter les pistes bleues. J’étais loin d’imaginer ce qui allait nous arriver.
    
    Sandy était loin d’être une débutante. Elle manquait juste de pratique. Attentive à mes conseils, j’ai pu l’emmener sans problème sur des pistes rouges. Vers 14 heures, comme elle était vannée, nous nous sommes arrêtés dans un restaurant d’altitude. Nous en avons profité pour faire plus ample connaissance. J’ai appris qu’elle avait vingt ans, qu’elle voulait être journaliste, que Christopher était un ami d’enfance, qu’il faisait des études dans la finance afin de travailler dans la City et qu’ils comptaient se marier dès qu’ils seraient autonomes.
    
    — Et toi, me demanda-t-elle, tu as une copine ?
    — Pas pour l’instant.
    — Tu m’étonnes. Je te trouve très séduisant. Je ne dois pas être la seule.
    — Je suis difficile. Les filles qui couchent avec tout le monde ne m’intéressent pas.
    — Sentimental ?
    — Idéaliste, plutôt. En voyageant dans le monde entier, j’ai vu que la recette du bonheur ce n’est ni le sexe, ni l’argent : c’est ...
    ... l’amour.
    
    Ma phrase l’a intriguée. Elle m’a pressé de questions. J’ai dû lui raconter ma vie, mon goût pour les voyages afin de rencontrer des gens de toute culture, lui expliquer que dès que j’avais un peu d’argent, je partais sac au dos bourlinguer à travers le monde. Nous étions si bien que nous n’avons pas vu le temps passer. Après une dernière descente, je l’ai ramenée à l’hôtel en portant ses skis.
    
    — J’ai passé une journée fantastique, me remercia-t-elle en s’approchant pour m’embrasser.
    
    Alors que je m’attendais à recevoir une grosse bise sur la joue, ses lèvres se posèrent sur les miennes. Ce baiser ne dura que deux secondes, mais mon cœur cessa de battre.
    
    — J’en avais envie, me dit-elle comme pour s’excuser. Tu es trop gentil de t’être occupé de moi toute la journée.
    — Ma récompense sera de recommencer, répondis-je.
    — Demain, non. Nous skions tous ensemble. Mais un autre jour, j’espère. Ne raconte rien de notre journée, ni à Chris, ni aux autres. Il est du genre jaloux.
    
    Les deux jours suivants, à part quelques regards appuyés et quelques sourires complices, Sandy se comporta comme si de rien n’était. Je fis de même. J’avais promis. J’avais perdu tout espoir d’être de nouveau seul avec elle quand le troisième soir elle vint me trouver au bar.
    
    — Demain, me dit-elle, c’est notre dernier jour ; ils vont repartir dans les trois vallées. Tu auras le temps de me faire skier ?
    — Je vais me faire remplacer.
    — Génial !
    — Tu veux découvrir la vraie montagne ...
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