Une erreur de la nature...
Datte: 16/07/2018,
Catégories:
fh,
amour,
sf,
fantastiqu,
merveilleu,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... affamée que moi.
Ce jour-là, nous expérimentons une variante, elle est attachée par non pas une mais deux paires de menottes à la tête du lit, il s’agit précisément d’un lit à barreaux métalliques particulièrement robustes que nous avons acheté dans cette optique.
Premier round, premier orgasme, tout se passe comme prévu, mais pour lui permettre de mieux reprendre son souffle, je détache l’une des deux menottes, ce dont elle me remercie chaleureusement. Et c’est précisément à l’instant où elle est en partance pour le second que je me rends compte que j’ai oublié de la rattacher… La réaction est immédiate, elle essaie de m’attraper, je n’ai que le temps de me retirer d’elle et de me précipiter vers la porte. Bien m’en prend, car c’est une véritable bête sauvage qui me poursuit, emmenant avec elle le lit et tout le reste comme s’il ne s’agissait que d’un fétu de paille. Par bonheur, le paddock ne passe pas par la porte, ni dans un sens, ni dans l’autre, et cela tombe bien puisque j’ai véritablement l’impression d’avoir affaire à une tigresse en rut, bavant, crachant et éructant comme jamais. Quant à son regard, il est identique à celui qui m’avait valu ma luxation de l’épaule, ce qui ne me rassure pas. Et cette sorte de crise ne s’arrête pas…
Alors, sans paniquer, je vais chercher un seau dans la cuisine, le remplis d’eau froide et lui balance en pleine figure. Il faut croire que le choc thermique est assez violent, elle se calme instantanément.
Comprenant ce ...
... qui vient de se passer, elle fond en larmes, larmes qui se mêlent à l’eau froide. Je la prends dans mes bras.
— Faudra un jour que tu m’expliques ce qui se passe, j’ai eu peur, tu sais… J’ai bien cru que tu allais me tuer.
— C’est bien possible. Cette situation ne peut plus durer, et elle va mal finir. Demain, je t’expliquerai tout.
— Pourquoi pas tout de suite ?
— Parce que tu ne me croirais pas. Allez, rhabille-toi, rentre chez toi et à demain. Je t’aime.
---ooooOoooo---
Le lendemain, une visite du service de la Police scientifique est prévue. Inutile de dire que je viens de passer une très mauvaise nuit, le souvenir de Tracy me poursuivant ne m’a pas quitté, ce qui ne m’empêche pas de la tenir par la main pendant cette fameuse visite. Le type en blouse blanche nous explique que l’appareil que nous avons devant nous sert à identifier l’ADN, qu’il est super-sophistiqué, rapide, infaillible et j’en passe, à l’écouter, c’est tout juste s’il n’est pas capable d’arrêter les criminels lui-même. Discrètement, je vois que Tracy vient de s’arracher un cheveu et de toute évidence, elle a fait en sorte que je sois l’unique personne à m’en apercevoir.
— Dites-moi, monsieur, il vous faut combien de temps pour analyser un échantillon ?
— Une heure, une heure et demie tout au plus. Pourquoi ?
— Parce que vous pourriez m’analyser ceci ?
Elle lui tend son cheveu, il jette un rapide coup d’œil dessus.
— Vous voudriez savoir à qui il appartient ?
— Pourquoi pas, ...