Cousine Élodie - Histoires de Sexe

Cousine Élodie

... soutien-gorge, referma son corsage. Ses seins de belle taille, fermes et bien dessinés se balançaient très légèrement sous le fin tissu du chemisier. Fabien ne pouvait en détacher des yeux.

— Et maintenant ? fit-elle.

Fabien haussa les épaules.

— Je n’en sais rien. Mais si tu restes comme ça devant moi, sans culotte sous ta jupe et en me montrant tes seins au travers de ton corsage, je vais avoir des idées très rapidement.

Élodie jeta un regard sur la pendule posée sur une étagère.

— Charlotte doit t’attendre pour le dîner.
— Je l’ai prévenue que j’arriverai en retard.

Prononcer le prénom de l’épouse de Fabien réveilla en Élodie le souvenir des phrases échangées à l’instant où l’homme prenait son plaisir dans sa bouche. Comme s’il avait lu dans son esprit, ou alors par le plus grand des hasards, Fabien ajouta :

— Je lui ai dit que j’étais avec toi.
— Tu lui as dit pour… nous ?

Élodie avait cru qu’il déclarait avoir tout raconté à sa femme. Il la regarda calmement.

— Non. Mais tu es ma cousine, elle sait que tu traverses une mauvaise passe, elle comprend que je puisse te tenir compagnie.

Élodie se rendit compte qu’elle ne regardait plus Fabien comme son cousin mais comme son homme et que ce qui lui venait à l’esprit à cet instant n’avait rien à voir avec des souvenirs d’enfance, mais avec le plaisir qu’elle espérait pouvoir encore obtenir du meilleur amant qu’elle n’ait jamais eu. Mais la réalité lui revint à l’esprit, lui arrachant un ...

... gémissement de dépit. Qu’ils se soient laissé aller à une soirée de folie, c’était condamnable, mais compréhensible. Qu’elle envisage de faire de cet homme son amant régulier, c’était impossible… Il se leva, s’approcha d’elle, lui prit le menton et le releva, la forçant à le regarder.

— Je sais.

Il se pencha et déposa un léger baiser sur les lèvres de la femme. Puis un autre, et encore un autre, jusqu’à ce qu’elle accepte ce baiser. Lorsqu’il sentit qu’elle allait répondre, lorsqu’elle rechercha de la langue le contact de la sienne, il interrompit et recula. Elle gémit.

— J’espère que tu tiendras ta parole, fit Fabien.

Élodie le regarda sans comprendre. Elle fronça les sourcils.

— Baiser ma femme…

Elle tomba des nues.

— Tu veux que je baise avec ta femme pour de bon ? Ce n’était pas un fantasme ?
— C’en est un, bien entendu… Mais tu vas me permettre de le réaliser…
— Mais… comment ?
— Très simplement : tu vas la séduire.
— Pourquoi ?

Il eut un silence.

— Tu voulais faire quelque chose dont j’avais besoin. Voilà l’occasion. J’en ai envie, effectivement, mais j’en ai également besoin. Je t’explique : bien sûr, ce que j’ai dit tout à l’heure n’est pas exact. Charlotte et moi avons une vie sexuelle régulière. Pas vraiment enthousiasmante, mais bref… Or depuis longtemps, c’est un fantasme que Charlotte m’a promis de réaliser : faire l’amour avec une autre femme, devant moi. J’ai accepté toutes ses conditions : ne pas toucher l’autre femme, ne pas prendre du ...