Cousine Élodie - Histoires de Sexe

Cousine Élodie

... L’homme insista :

— Bien ouverte, la bouche, mais je préfèrerais que tu te mettes à genoux sous la table, à cette distance, je ne sens rien…
— Mais ici… dans ton bureau ? Maintenant ? Et si quelqu’un entrait ?
— Ma secrétaire est déjà partie, il n’y a personne, tu le sais, à cette heure-ci… Alors, tu viens ?
— Je ne sais pas, c’est… si soudain… Et puis ce n’est pas comme te rendre un service… C’est juste te payer en nature, ça me fait me sentir un peu… pute.
— Et ça ne t’excite pas ?
— Pas du tout, je n’ai pas ce fantasme… Je ne sais pas si…
— Alors je vais te rassurer : c’est bien un service, une faveur. Avec Charlotte, ça fait plusieurs mois qu’il n’y a plus rien. Je me branle deux fois par semaine en pensant à quelqu’un d’autre, et, depuis le début de ton procès, en pensant systématiquement à toi. Donc en allant au lit avec moi, tu me sauves de la solitude et tu m’empêches de devenir fou…

L’homme repoussa sa chaise et se leva brusquement. Il contourna son bureau, s’assit sur le rebord de son bureau, devant la femme, à moins d’un mètre d’elle. Élodie baissa les yeux sur le pantalon devant elle. La braguette était fermée, le sexe ne dépassait pas.

— Tu y as cru, n’est-ce pas ? demanda Fabien avec un sourire. Mais tu vois : tes belles résolutions n’ont pas duré deux minutes…« Faire n’importe quoi », la belle affaire… Les gens croient à ce qu’ils disent… Mon travail, c’est de démonter leurs arguments.
— Mais tu as vraiment envie de moi ?

Fabien eut un ...

... sourire triste.

— Oui. Depuis toujours ! Mais tu es ma cousine. Presque ma sœur. J’ai toujours combattu cette envie presque… anormale.

Élodie eut à son tour un petit sourire, mais d’une tout autre nature.

— Et… tu l’as vraiment déjà fait en pensant à moi ?

Malgré son âge adulte et son expérience, Fabien ne put empêcher la rougeur de monter à ses joues, comme à celles d’un collégien. Il hésita avant de répondre.

— Oui… Quand j’étais jeune. Pendant les vacances, chez Mamie… Quand je te voyais en bikini sur le bord de la piscine, plusieurs fois j’ai dû aller me soulager dans les buissons pour ne pas me taper la honte devant tout le monde.
— Tu l’as fait en me regardant ?
— Non. Le reste de la famille était là, le risque d’être surpris était trop grand. Sauf une fois. Tu étais seule, couchée sur le ventre. Ton soutien-gorge était défait. Et ce jour-là, j’ai remarqué que tu avais formé une boule avec ta serviette de bain, juste à la hauteur de ton… sexe. Tu te remuais discrètement et j’ai compris que tu te caressais. Je n’ai pas résisté, j’ai commencé à m’astiquer la queue. Et puis j’ai fait un bruit, tu as sursauté, tu t’es soulevée, et j’ai vu tes seins pour la première fois, j’ai joui instantanément…
— Donc, quand nous étions ados. Mais plus depuis, bien entendu…
— Non… C’est-à-dire que…
— Allez, dis-moi tout…
— En revenant du tribunal, le jour de l’audience… Après t’avoir laissée chez toi, je suis revenu ici et… là, dans les toilettes, je me suis branlé presque ...