1. Home by the sea


    Datte: 12/07/2018, Catégories: fh, inconnu, bizarre, Oral pénétratio, fantastiqu, Auteur: Bloodflower, Source: Revebebe

    ... Ce qui serait, somme toute, légitime. Pourtant son regard posé sur moi était d’une douceur extrême. Il y avait un sourire dessiné sur ses lèvres. Et comme s’il avait lu dans mes pensées, il me dit :
    
    — Ne t’inquiète pas. Tu es la bienvenue, tu es ici chez toi. Je t’attendais…
    
    Sa voix douce et chaude résonna dans tout mon être. Une divine chaleur venait de naître au creux de mon ventre. Tout cela était vraiment trop bizarre, mais je ne voulais pas y réfléchir. Je voulais juste me laisser aller à cette attirance qu’il exerçait sur moi.
    
    Il s’agenouilla et rapprocha son visage du mien, tout doucement, jusqu’à ce que ses lèvres viennent effleurer les miennes. Ce fut d’abord un baiser doux, presque enfantin, puis la pression se fit plus forte et je sentis sa langue entrer dans ma bouche et commencer à caresser la mienne voluptueusement. Ses bras m’enserrèrent et il m’attira tout contre lui, pressant mon corps contre le sien. J’avais passé mes bras autour de son cou. Je sentais son parfum d’eau de Cologne qui m’enivrait. Je caressais sa nuque et passais mes doigts dans ses cheveux. Et le feu dans mon ventre ne cessait de croître….
    
    Soudain, il relâcha son étreinte et se releva, me laissant tremblante de désir, désemparée, avide de retrouver son corps. Il me tendit la main en disant :
    
    — Viens…
    
    Je mis ma main dans la sienne et le laissai m’entraîner hors du salon. Nous traversâmes le hall et montâmes l’immense escalier. Les tableaux sur le mur étaient des portraits ...
    ... d’hommes, de femmes, d’enfants ou parfois les trois à la fois, vêtus de magnifiques vêtements anciens, sûrement les habitants de cette maison dans le passé, et ils me suivaient du regard au fur et à mesure que je gravissais les marches. Certains semblaient même me sourire.
    
    Nous arrivâmes dans un immense couloir sombre où je devinai encore d’autres tableaux sur les murs, mais la pénombre était beaucoup trop dense pour que je puisse distinguer ce qu’ils représentaient. Pourtant, je sentais toujours des regards posés sur moi.
    
    Au bout du couloir, il ouvrit une double porte étroite et haute, derrière laquelle se trouvait une chambre immense, elle aussi éclairée par une multitude de chandeliers en fer forgé. En face de moi, il y avait un lit à baldaquin si grand qu’on aurait pu sans problème y dormir à trois ou quatre sans se gêner. De fins voilages noirs pendaient à ses quatre coins, les draps étaient noirs aussi et en satin, ils luisaient à la lueur des bougies. Il y avait deux fenêtres de chaque côté du lit, elles étaient ouvertes et le vent marin faisait se gonfler les lourdes tentures, noires elles aussi, et trembler les flammes sur les chandeliers. Sur le mur de droite, une cheminée aussi imposante que celle du bas réchauffait l’atmosphère. Devant elle, il y avait un magnifique tapis sur lequel était posé un canapé presque identique à celui où j’étais allongée un instant plus tôt, quoiqu’un peu plus petit. De l’autre côté du lit, deux fauteuils au tissu assorti au canapé ...
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