Une famille formidable !
Datte: 10/07/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
cocus,
fépilée,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
facial,
Oral
fdanus,
Auteur: Taz, Source: Revebebe
... quelques jours à la maison comme ils le font tous les ans.
Je reçois à ce moment-là une énorme tape dans le dos : c’est tonton Jean-Louis. Lui, c’est le stéréotype même du beauf. Lunettes à verres fumés qui surplombent une moustache jaunie par des années de mégots de Gitanes se consumant à ses lèvres. Un nez rouge à faire pâlir d’envie tous les producteurs de fraises de Plougastel. Il a un visage assez joufflu, parsemé de vaisseaux violacés qui lui donnent son teint rougeaud. Sa coupe de cheveux est pour le moins surprenante : le haut de son crâne est dégarni en forme bien ronde, un peu comme s’il sortait d’un monastère ; mais pour le reste, il attache ses cheveux filasses mi-longs en un petit chignon qui pendouille à l’arrière de sa tête. Il réussit même – prouesse ultime que je n’ai jamais revue à ce jour – à avoir des pellicules qui tombent sous ses cheveux gras. Je crois que je vais éviter la piscine tant qu’il sera dans les parages.
Un homme dont on a envie de se faire un ami !
— C’est pas le paradis, ici ? me demande-t-il d’une voix tonitruante.
Je lui réponds en essayant de remettre en place mon épaule, qui après ma journée de travail n’en demandait pas tant.
— Si, c’est superbe ; je rêverais d’habiter une maison comme ça un jour.
— Nous, on vient de la banlieue d’Amiens, et tous les étés on vient passer quelques jours ici. Hein, belle-sœur !
Ouf, cela me rassure : ce rustre ne partage donc pas d’ADN avec Anne.
— Et donc, vous êtes le frère ...
... de Patrick, c’est ça ? demandé-je timidement.
— C’est ça ! Mais c’est qu’il comprend vite, ce garçon.
Agnès, sa femme, que je n’avais pas encore remarquée, apparaît derrière son mari. Difficile de la décrire ; c’est une femme effacée. « Transparente » me semble être l’adjectif le mieux adapté la concernant ; personne ne semble d’ailleurs se soucier de sa présence ou non. Elle n’a pas de fesses, pas de poitrine non plus, et des épaules tombantes, si bas que l’on se demande comment le tee-shirt sans forme qu’elle porte invariablement arrive à s’y accrocher. Un peu comme si toute la misère du monde y reposait, littéralement. Quant à son visage, dire qu’il manque de grâce est un doux euphémisme. De sa bouche, disproportionnée, s’échappent quelques dents éparses, sans que l’on comprenne bien comment elles ont pu atterrir ici. Ses yeux globuleux sont couverts aux trois-quarts par ses paupières tombantes. Elle a des cheveux d’une couleur indéfinissable – probablement un fond de pot de teinture – qu’elle laisse pendre le long de son visage en une masse informe.
Je ne crois pas l’avoir déjà vu rire ; sourire, peut-être…
Par contre, Clémence, l’aînée de leurs filles, est une beauté. Elle me détaille de la tête aux pieds depuis mon arrivée. C’est une jolie rousse à la peau blanche toute laiteuse, on dirait de la porcelaine. Elle dégage énormément de grâce et de douceur ; le contraste avec ses parents est saisissant. Des taches de rousseur parsèment son visage que barrent de ...