Une famille formidable ! - Histoires de Sexe

Une famille formidable !

Résumé des épisodes précédents : «La mère de Thomas », «Troubles jeux » et «La femme coupée en deux… »Anne et Patrick, les parents de Thomas, m’ont proposé de m’héberger pour l’été pendant qu’il est à son stage de voile. Alors que nous l’y conduisions, Anne s’est amusée à multiplier les provocations à mon égard. Nous nous sommes finalement unis, sous le regard complice de son mari, sur le chemin du retour.

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Patrick et Anne continuent de parler à l’avant de la voiture. Je me sens bien avec eux. Le bien-être post-coït que je ressens à ce moment-là conjugué à la fatigue des deux courtes nuits que je viens de passer ont raison de moi. Je finis par m’endormir sur la banquette arrière, bercé par les voix de Patrick et Anne ; j’ai l’impression de sombrer dans un océan cotonneux.

Avant de clore définitivement les yeux, j’aperçois le sourire en coin d’Anne qui me couve de son regard bienveillant.

C’est Patrick qui me réveille finalement. La voiture est arrêtée, nous sommes dans la cour de leur maison. La nuit commence à tomber.

— Tu veux manger quelque chose ? Ou tu veux aller te coucher tout de suite ?

Je bâille à m’en décrocher la mâchoire, assis sur le bord de la banquette, les jambes pendantes le long de la voiture ; je reste quelques secondes les yeux fermés, essayant de reprendre mes esprits. Je finis par poser mes pieds par terre et avance au ralenti sans avoir encore complètement ouvert les yeux.

— Il faut que je prépare mes ...

... affaires pour demain matin, dis-je dans un demi-sommeil et oui, je veux bien manger.

Car oui, demain matin je commence ma saison de vendeur de beignets ; il s’agit d’avoir plus fière allure que maintenant. C’est mon premier jour, et je ne souhaite pas que mon nouveau patron me mette dehors dès que j’aurai franchi le pas de la porte.

— Va prendre une douche, me lance Patrick, ça te fera du bien. Nous, pendant ce temps, on va préparer une petite salade de tomates.
— Bonne idée, vous avez raison, ça va me réveiller…
— Tu sais, on peut se tutoyer maintenant, si tu envisages de baiser Anne à nouveau ; il va falloir te faire à l’idée que nous partageons une certaine intimité.

Me voilà parfaitement réveillé ! Et rouge comme une pivoine.

Il éclate de rire.

— Allez, file à la douche, on t’attend pour manger.

Je rentre dans la maison alors que Patrick finit de ranger quelques affaires dehors.

En passant dans la cuisine pour aller chercher mes affaires dans la chambre, j’aperçois Anne qui est déjà à la tâche.

— Bien réveillé ? me demande-t-elle le visage enjoué.
— Oui merci…
— Tu étais fatigué, dis-moi ; tu as bien dormi une heure et demie, comme un bébé. On se demande ce qui peut te fatiguer comme ça, me dit-elle en s’approchant de moi avec son plus beau sourire.

Arrivée à ma hauteur, elle me dépose un baiser sur la bouche et m’enlace. Je lui rends la politesse, et nous nous embrassons fougueusement pendant que mes mains se posent sur ses cuisses et remontent ...