1. La mère et ses deux filles. (1)


    Datte: 10/07/2018, Catégories: Hétéro Auteur: zebre222, Source: Xstory

    ... qui l’écoutait. Une voix qui ferait bander un mort.
    
    J’appelai le gardien et lui donnai l’ordre de la servir en priorité. Elle m’a regardé (elle venait de découvrir ma présence) et m’a lancé un bruyant merci, accompagné d’un sourire aguicheur. Je crois que je suis tombé amoureux de ce sourire ; elle avait de petites dents très blanches, pas des dents de publicité pour une marque de dentifrice, mais des dents de carnassière qui aime croquer la vie. Ses lèvres pleines, sans être proéminentes ni même trop lippues, étaient naturellement rouges, comme des cerises. Sa bouche était un peu trop grande, mais l’ensemble, visage fin, petit nez pointu, grands yeux noirs rieurs, créait une harmonie saisissante. Le tout en faisait une belle jeune fille pleine de santé et un peu aguicheuse et dévergondée. Ce n’était pas pour me déplaire.
    
    Une fois son jerrican rempli, elle s’approcha de moi pour me remercier encore. Je lui proposais de l’aider à porter son jerrican jusqu’à chez elle. Elle refusa. Je lui ai dit que j’aimerais la revoir. Elle jeta un regard intéressé à ma voiture (une grande marque) et me demanda pourquoi je voulais la revoir.
    
    — Tu me plais et j’aimerais te connaître.
    
    — Comment veux-tu me connaître ? Comme une femme ?
    
    — Comme une femme, oui.
    
    — Mais je suis trop jeune.
    
    — Oui. Ca ajoute à ton charme. Et plus je te regarde, plus mon désir de te posséder grandit. Viens avec moi, je te donnerais tout ce que tu désires.
    
    — Tu es fou ! Si mon père et ma mère ...
    ... t’entendaient, ils te tueraient.
    
    — Non si tu leur dis qui je suis et tout ce qu’ils pourraient avoir comme bénéfices. Ecoute, va voir ta maman et dis-lui que tu as rencontré un homme riche qui veut t’avoir comme petite amie et qui est capable d’exaucer tous ses besoins matériels, si elle accepte de te laisser partir avec moi.
    
    — Tu es fou ! Elle n’acceptera jamais. Et puis qui te dit que moi je veux partir avec toi ?
    
    — Je suis sûr que tu es intéressée : tu ne manqueras de rien. Et je ferais de toi une vraie dame, riche et belle. Fais ce que je t’ai dit ; va demander à ta maman et si elle accepte appelle-moi et je viendrai te chercher. Prends mon numéro de téléphone et appelle-moi, ce soir.
    
    — Je n’ai pas de portable.
    
    J’ai pris l’un des deux téléphones que j’utilisais (pour l’impressionner j’avais choisi celui qui avait les options les plus modernes !) et je le lui ai offert. La discussion commençait à durer un peu trop et la bande d’enfants, intrigués par le manège qui se passait à côté de la voiture, se rapprochait dangereusement. La fille a pris le téléphone et est partie sans rien dire. Au bout de cinquante mètres elle a posé son lourd jerrican et s’est retournée vers moi ; elle m’a fait un sourire, un signe de la main et m’a lancé une œillade qui m’a fait comprendre que pour elle c’était OK.
    
    Je restais planté là à côté de la voiture pendant un certain temps. Je venais de me rendre compte que je ne lui avais même pas demandé son prénom. Je suis remonté dans la ...
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