Justine au pensionnat (2)
Datte: 10/07/2018,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Orchidée, Source: Xstory
... l’homme à tout faire, une flèche d’eau jaillit du centre de la fontaine, la puissante gerbe s’éleva à deux mètres de hauteur puis retomba en pluie fine. Le bond des filles surprises lui rappela l’image d’ondines nues aperçue dans un magazine d’art figuratif. L’érotisme suggéré la poussa à replonger dans la lecture, tournée sur le ventre.
– Il s’agissait d’une petite plaisanterie concoctée entre Robert et moi, la pompe ne redémarrera plus. Continuez à vous amuser, mesdemoiselles.
– Venez vous baigner avec nous, l’eau est délicieuse.
La voix de Juliette portait le germe du délit, l’invitation n’avait rien d’un acte de pure bonté. Désarçonnée, Justine fit semblant de n’avoir rien entendu, la blague avait ranimé le caractère joueur des filles.
– Allez, mademoiselle, implora Gabrielle dans une surenchère improvisée, il y a de la place pour trois. Quel dommage de garder ses vêtements sous un soleil de plomb.
Tiraillée entre le besoin de se rafraîchir et la hantise de se retrouver encore une fois en mauvaise posture, la jeune femme accepta de se mettre à l’eau ; toutefois, personne ne la forcerait à quitter ses sous-vêtements. Entre la fin de l’étude et le pique-nique, elle avait eu la bonne idée de mettre un soutien-gorge.
Déconcertée d’être l’objet d’un examen soutenu, Justine précipita le déshabillage au détriment de sa robe d’été, incapable de savoir de la cotonnade ou de ses joues ce qui était le plus coloré à l’instant d’avancer vers le bassin. La boule au ...
... ventre lui rappelait le trac ressenti lors de quelques prestations au théâtre amateur pendant ses études à Tours, quand le professeur assis au premier rang la toisait.
La fraîcheur de l’élément liquide lui fit oublier tout le reste, la jeune femme prudente prit soin de se mouiller les bras puis le ventre avant de s’immerger lentement jusqu’au cou. En se redressant, elle ne remarqua pas de l’autre côté du bassin les pensionnaires serrées l’une contre l’autre se congratuler.
Le soutien-gorge sans armature mouillé confirmait l’observation de Gabrielle dans la salle d’étude le matin même, la fine dentelle ne dissimulait rien des deux jolies poires tendues aux tétons incurvés dans les aréoles sombres. La surprise vint de l’entrecuisse à fleur d’eau ; malicieuse, une petite culotte assortie empêchait la toison noire de protéger la fente moulée aux regards. Ainsi, la présence du tissu détrempé servait de révélateur à l’intimité au lieu de la camoufler.
De son côté, la surveillante peinait de plus en plus à ne pas focaliser son intérêt sur les nudités exposées d’une manière aussi provocante, volontairement ou non, le chahut des filles tenait de l’appel à la luxure. Elle se mordit la lèvre inférieure dans l’espoir de retrouver par la douleur un minimum de sérénité, la volonté de résister à une brusque montée de désir.
Les pensionnaires l’aspergèrent, comment leur en tenir rigueur après la blague de la pompe. Elle accepta de rentrer dans leurs jeux, le rire aurait peut-être ...