Femme en copropriété - Histoires de Sexe

Femme en copropriété

... visite ?
— Pas exactement. Nous avons simplement échangé nos numéros de téléphone pour le cas où nous aurions l’occasion de nous retrouver, à l’occasion d’un prochain bal. Et grâce à ce numéro, j’ai réussi à retrouver votre adresse.
— Puis-je savoir si vous comptez nous suivre dans les salles de bal et me priver aussi souvent de cavalière ? Auriez-vous des vues sur Marie et souhaiteriez-vous entretenir avec elle une amitié durable et plus si affinité, comme cela s’écrit dans les petites annonces ?
— Eh bien ! vous avez remarqué à quel point je suis enthousiasmé. J’ai au fond du cœur un pincement qui me fait espérer que je ne suis pas indifférent à votre femme si belle. J’avoue que si elle était libre, je me précipiterais à ses genoux. Hélas, vous représentez un obstacle presque infranchissable.
— Vous êtes très franc et en même temps bien bon pour moi. Restons dans le domaine des hypothèses, pour passer le temps. Si Marie était libre, vous souhaiteriez en faire votre maîtresse ou votre femme ? Admettons que demain elle réponde à vos sentiments et vous accorde des rendez-vous, que feriez-vous ? Ou, si comme la chose est fréquente dans notre monde, si demain nous divorcions seriez-vous prêt à reprendre le flambeau et à épouser cette merveille ? Il s’agit toujours d’hypothèses…
— Vous m’embarrassez. Il ne fait aucun doute que je suis amoureux de votre épouse. Elle représente pour moi la femme idéale : sexy, intelligente, sociable, ouverte aux idées modernes. Nous ...

... pourrions faire un heureux bout de chemin ensemble. Ce serait une maîtresse adorable. Je ne suis pas vraiment adepte du mariage, c’est trop de chaînes inutiles, alors qu’un concubinage accorde des libertés appréciables et facilite les séparations quand elles sont nécessaires. J’ai eu le sentiment que votre femme, la divine Marie, partageait ces idées et c’est pour cela que je la dis ouverte aux idées modernes.
— La passion que vous témoignez pour elle me flatte mais me fait peur, je l’avoue. Vous me faites entrer dans un concours que je ne prévoyais pas il y a huit jours. Vous arrivez dans ma vie comme un ouragan. Votre fougue va tout bouleverser dans ma vie et dans celle de Marie. Le fait qu’elle ait échangé avec vous les numéros de téléphone prouve qu’elle s’est sentie très attirée. Jamais de façon aussi rapide, elle ne s’était ainsi investie dans une relation. Je sens qu’une ère nouvelle commence pour notre union et je crains fort que sa préférence pour vous ne la détache de moi subitement. En effet si elle partage vos idées sur le mariage et le concubinage, c‘est nouveau mais pas impossible. Elle aurait donc opéré une mutation profonde dans ces domaines. C’est vous qui avez l’avantage de me l’apprendre: vous avez obtenu des confidences de la plus haute importance. Grâce à vous, je découvre une facette inconnue de mon épouse. Depuis ce bal j’ai senti un flou dans mon foyer et votre présence ici m’explique ce petit malaise. Je vous serais donc reconnaissant de lui déclarer dès ...