1. Femme en copropriété


    Datte: 04/07/2018, Catégories: fh, inconnu, boitenuit, danser, amour, jalousie, cérébral, revede, nopéné, couple, Auteur: Passerose, Source: Revebebe

    ... aujourd’hui votre flamme et de lui faire des propositions claires de manière à savoir si l’un de nous a des chances de vivre avec elle.
    — Quoi, vous seriez prêt à vous séparer d’elle, si elle me choisissait ? Ne l’aimez-vous plus ? Auriez-vous une aventure hors mariage et voudriez-vous rompre ? Se pourrait-il que j’aie des chances de la conquérir ?
    — Vous avez marqué des points depuis samedi, si en quelques tours de pistes vous avez pénétré ses pensées plus profondément que moi en sept années de mariage. Quel exploit d’avoir aussi rapidement gagné sa confiance et obtenu des révélations de pensées restées secrètes pour son mari. Inimaginable infortune des époux qui s’habituent à respecter le jardin secret de l’autre. C’est précisément parce que j’aime Marie et parce que je souhaite qu’elle soit heureuse que je suis disposé à lui laisser choisir avec qui elle veut faire sa vie. Pendant sept ans elle m’a rendu heureux, j’ai été un mari comblé. Je ne l’en remercierai jamais assez. Si maintenant elle envisage de prendre un virage et de repartir avec un autre homme, je suis assez amoureux pour laisser la place. Et comme vous me semblez un garçon sympathique, si c’est vous qu’elle choisit, je n’aurai qu’à former des vœux pour votre bonheur.
    — Sans vous retirer complètement, vous pourriez peut-être vous mettre momentanément en retrait, au moins. Comment dire… partager, de manière qu’elle et moi puissions mieux faire connaissance et savoir vraiment si nous devons nous engager ...
    ... définitivement. Vous resteriez son mari et nous pourrions nous fréquenter régulièrement sans briser votre ménage.
    — Autrement dit, vous aimeriez être l’amant de cœur et me conserver comme témoin de votre bonheur. Je serais en quelque sorte un cocu consentant et bienveillant ? Marie serait en copropriété, à vous la jouissance et à moi les charges. De prime abord, cet arrangement ne me convient pas. Si un jour vous vous mariez, me demanderez-vous d’assurer le bonheur de votre épouse en votre présence ? Je suis assez entier généralement. Et pourquoi voudriez-vous partager ce que vous pourriez avoir pour vous seul ? Il est vrai que conserver une aussi jolie créature au milieu des nuées de vautours toujours désireux de vous la ravir, ne serait-ce qu’un peu, pour quelques jours ou pour un peu plus longtemps, n’est pas de tout repos. C’est parfois un sport exténuant. Quoi qu’il en soit, votre démarche a le mérite de la clarté.
    — Sans vouloir vous offenser, j’ai senti en dansant avec Marie une réelle complicité des corps, et sans me vanter je crois qu’elle n’aurait pas refusé de passer un bon moment avec moi si vous ne vous étiez pas endormi. Ce qui l’a retenue, c’est la tendresse qu’elle a éprouvé pour son mari en état de faiblesse quand je l’ai tentée. Mais aussitôt après sur la piste, elle m’a laissé entendre que ce n’était que partie remise.
    — Si donc elle vous a donné de telles espérances, vous auriez tort de tergiverser : foncez et que nous soyons tous les deux informés sur notre ...
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