1. Femme en copropriété


    Datte: 04/07/2018, Catégories: fh, inconnu, boitenuit, danser, amour, jalousie, cérébral, revede, nopéné, couple, Auteur: Passerose, Source: Revebebe

    ... main droite dans le dos de ma femme, pendant que le mouvement de son avant-bras gauche entraînait son buste et ses seins contre sa poitrine. Je ne distinguais pas l’avancée de son genou mais la rougeur du visage de Marie affichait clairement qu’elle subissait des pressions qu’elle ne repoussait pas. Jusqu’où se laisserait-elle transporter ? Alors qu’ils revenaient, Richard lui proposa d’aller prendre l’air pendant que je me reposais. Quel culot ! Comme par inadvertance ma main droite, sous la table, agrippa le bas de la robe de Marie, l’immobilisant au moment où elle allait se lever et elle déclina l’offre parce que mon attitude inhabituelle finissait par l’inquiéter. Suivit une série de paso doble. Richard insista tellement que Marie céda.
    
    La tête posée sur la table, j’avais vu Marie glisser un carré de papier dans son sac. Le sac, fermé en vitesse, baillait ; j’y glissai la main et en extirpai un numéro de téléphone. J’empochai le papier et très lentement relevai la tête juste pour apercevoir à l’opposé de la piste de danse la main de Marie enfouie dans les bouclettes brunes. Geste plus que sympathique ; j’en fus réveillé. Peu après, Marie ramenait à notre table son danseur en piteux état. Elle le fit asseoir, aussitôt sa tête s’affala sur la table. Marie s’affolait, je lui expliquai qu’elle s’était beaucoup moins intéressée précédemment à mon malaise, ce qu’elle entendit avec déplaisir mais qui la décida à me suivre au vestiaire. Il était temps de la soustraire à cette ...
    ... ambiance, car le grand blond approchait en se frisant la moustache. Si pilule du bonheur il y avait, il fallait bien en profiter et le moustachu était prêt au sacrifice à mon nez et à ma barbe.
    
    Sur le chemin du retour, elle voulut me reprocher d’avoir abandonné Richard en état de détresse. J’eus tout mon temps pour lui expliquer qu’un somnifère qui m’était destiné s’était trompé d’adresse et avait fini dans l’estomac de son Richard : je lui indiquai le comment et le pourquoi, lui parlai de ma somnolence feinte qui m’avait permis d’observer les mimiques de l’empoisonneur empoisonné au moment où il pensait m’avoir endormi pour profiter de ma femme ; je lui rappelai aussi son souhait de l’entraîner hors de la salle pour je ne sais quelle aventure à laquelle elle aurait succombé sans l’intervention de ma main sur sa robe et je m’indignai même ouvertement des familiarités que tous deux avaient prises, pensant que je ne les voyais plus et m‘étonnai qu‘elle se soit laissée tenter de quitter la salle pour faire à l‘extérieur ce que chacun sait des couples échauffés par la danse qui vont calmer leur sens à l‘abri des regards.
    
    Marie soupira, ne put contester l’évidence, accusa l’effet du mousseux et une absence de réaction imputable à l’inquiétude que lui avait causé mon apparent malaise. Ce Richard se serait-il également chargé de mélanger au mousseux de Marie une drogue euphorisante ? J’étais assez contrarié pour dire que mon malaise ne l’avait pas empêchée de danser, à peine ...
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